Côte d'Ivoire : Lutte contre le paludisme, le DG de la Santé formel : « La Côte d'Ivoire a les moyens d'éradiquer la maladie, avant 2030 »
Jeudi à l'INSP (ph KOACI)
Nous l'annoncions dans une précédente parution que l'esplanade de la mairie du chef-lieu de la Région des Grands Ponts, Dabou, abritera le lundi 25 avril prochain, l'édition 2022 de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme. En marge de cette célébration, l'Institut national de la santé publique (INSP) abrite, sur 2 jours, la 6ᵉ édition du Colloque scientifique sur la maladie.
L'évènement qui a pour thème, « Intensification de la lutte contre le paludisme et résilience dans un contexte de pandémie à COVID-19 ».
Le Directeur générale de la Santé, le Pr Samba Mamadou, représentant le ministre de la Santé, de l'hygiène publique et de la Couverture maladie universelle a, à l'ouverture, indiqué que, la rencontre vise à « faire le bilan de la lutte dans le contexte de COVID-19, voir les orientations pour l'élimination du paludisme, d'ici, 2030 ».
Le Pr Samba Mamadou jeudi à Abidjan (ph KOACI)
Selon le Directeur générale de la Santé, la Côte d'Ivoire a les moyens, les hommes et la technologie, les ressources financières et a vivement souhaité que l'éradication de cette endémie, représentant, « le 1/3 des consultations dans nos hôpitaux » soit une réalité, avant la date butoir de 2030. Il a ajouté que « cela est possible ».
Pour rappel, fin 2021, la Côte d'Ivoire enregistre encore, au moins 1200 cas de décès imputés au paludisme.
« Cela est énorme », a souligné le Pr Samba Mamadou qui était notamment entouré du Directeur-Coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Dr Tanoh Méa Antoine et du Dr Bleu Thérèse (PNLP), du Pr N'Dindin Assiehue Claude, Directeur de l'INSP et du président du Comité national d'Éthique des sciences de la vie et de la Santé, le Dr Penali Louis Koné. Ce dernier a rappelé que, « dans tout parcours, il est nécessaire de marquer un arrêt pour faire le bilan », ajoutant que l'organisation de colloque-ci, répond à cela ; surtout que, « le paludisme, depuis 30 ans a toujours été un gros problème de santé publique ».
Une conférence inaugurale animée par le Dr Abderrahmane Kharchi Tfeil de l'OMS a permis de rappeler que la région de l'Afrique subsaharienne continue de constituer, le plus lourd fardeau du paludisme dans le monde.
La stratégie technique mondiale 2016-2030 selon l'organisation onusienne est bâtie sur 3 piliers, garantir l'accès universel à la prévention, au diagnostic et au traitement du paludisme, Accélérer les efforts vers l'élimination et vers l'obtention du statut exempt de paludisme, faire de la surveillance du paludisme, une intervention de base.
Au programme, ce jeudi, il y aura lieu la restitution des travaux.
Wassimagnon
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