Le DG du centre culturel Jacques Aka et le représentant du directeur régional de la culture après le lancement (ph KOACI) 

Le Centre d'accueil et de promotion de l'industrie culturelle Jacques Aka de Bouaké à travers son directoire, a lancé le vendredi 15 Avril 2022, son projet de divertissement dénommé "Eskal Paquinou", un espace de retrouvailles et de communion culturelle avec les passagers en escale à Bouaké avant de reprendre le chemin de la Pâques en région Baoulé.

La fête de Pâques célébrée en terroir Baoulé sous l'appellation Paquinou, devient incontournable pour les populations ressortissantes du centre de la Côte d'Ivoire. Chaque année, pour la circonstance, ce sont des milliers de voyageurs qui débarquent dans le V Baoulé pour prendre part à ces festivités annuelles. Au cœur de la capitale de Gbêkê, nombreux sont ces voyageurs qui s'impatientent dans les gares routières en attente de véhicules pour rallier les hameaux. "Eskal Paquinou" est lieu par excellence, selon son promoteur, de vivre ses moments d'angoisse dans une ambiance chaleureuse digne de celle dans les villages.

« Eskal Paquinou c'est un tremplin. Une sorte de transit pour accueillir tous ceux qui viennent de divers horizons de l'interland avant de rejoindre leur différent village. C'est aussi un espace pour toutes les personnes qui sont en attente d'un véhicule pour rejoindre leur village de se regrouper sainement dans un cadre bien approprié.» a situé Monsieur Koua Honoré Comoé, DG du Centre Culturel Jacques Aka. 

Pur produit du centre culturel, pour la première fois de son histoire, Eskal Paquinou est aussi pour le DG une preuve que le centre culturel Jacques Aka est « un label culturel » qui va travailler pour pérenniser ses actes. Sont au programme, un maquis géant, un village artisanal, un concours de proverbes, des prestations artistiques et des conférences pour rayonner ces 03 jours de spectacle culturel autour du thème "Les industries culturelles et créatives : le défi des contenus". « Nous voulons faire comprendre aux gens que la culture est économique, la culture produit de l'argent, des retombées. Et ces retombées servent non seulement pour les populations, les créateurs, les promoteurs...» a t-il justifié.

Noble dans son sens et dans sa faisabilité, Eskal Paquinou a reçu la reconnaissance du directeur régional de la culture représenté à l'occasion par Issiaka Diarrassouba, inspecteur principal d'art dramatique en fonction à la direction régionale de la culture et de l'industrie des arts et du spectacle. « J'aimerais vraiment féliciter le DG du Jacques Aka pour l'initiative car c'est un peu l'illustration de ce qu'est le Paquinou dans les villages.»

La Pâques à l'origine fête de réjouissance chrétienne, a adopté une tournure culturelle en pays Baoulé. Cest un moment de retrouvaille et de réjouissance entre les filles et fils du terroir. C'est aussi l'occasion de résoudre les problèmes familiaux, villageois et de définir les actions de développement locales.

T.K.Emile, Bouaké

tkemile@koaci.com