Manifestation contre les kidnapping des sécessionnistes (Ph)

Au Cameroun, les kidnapping sont en forte augmentation. Plusieurs villes et localités sont touchées par le phénomène.

Pour tenter de trouver une solution, les forces de sécurité multiplient les consignes. Mais l'inquiétude dans les familles reste vive.

Dans le département de la Manyu, région du Sud-Ouest secouée par la crise anglophone, 33 séminaristes ont été enlevés jeudi. Moins de 24 heures après leur enlèvement, ils ont été relâchés. 

Dans le Nord ouest, autre région touchée par le conflit, les kidnapping de personnalités, d'enseignants étudiants, de fonctionnaires et de tous ceux qui ne respectent pas les mots d'ordre des sécessionnistes se multiplient.

Il n'y a pas que dans les deux régions du Nord ouest et Sud ouest secouées par la crise anglophone où sévissent les enlèvements.

Les habitants de certains quartiers de Douala dans la région du littoral, vivent la peur dans le ventre. 

Un médecin généraliste y a été récemment kidnappé.

Dans le centre du pays aussi

À Yaoundé, capitale Camerounaise située dans le centre, les médias annoncent régulièrement les kidnapping. Ce sont très souvent des jeunes élèves, étudiants ou plus généralement les femmes. 

Les régions de l'ouest et du Sud ne sont pas épargnées.

L'inquiétude des familles est vive

Les libérations des personnes kidnappées ne sont obtenues dans la plupart des cas qu'après paiement des rançons.

Les forces de sécurité tentent de trouver une solution face à un phénomène qui prend de l'ampleur et se modernise avec les pièges des réseaux sociaux.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun

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