Feu Jean Roger Adom (Ph) 

Le décès inattendu du chanteur du Groupe Zouglou Makers, Jean Roger Adom, la semaine dernière a fait ressurgir le débat sur l’assistance aux artistes en cas de maladie, par le Bureau Ivoirien du Droit d’Auteur (BURIDA).

Monsieur François Kouamé, Chef de Département Relations avec les Ayants Droit au BURIDA dans une rencontre avec la presse et comme constaté sur place a tenu à éclairer la lanterne de l’opinion.

Il a souligné d’entrée que pour les autorités du BURIDA, la santé des artistes membres du BURIDA est une question très préoccupante.

À ce titre, dès 2013, la décision de mise en place d’une police d’assurance pour la prise en charge de façon durable les questions de santé des artistes a été prise, a-t-il relevé.

« Depuis 2014, une police d’assurance santé est régulièrement et annuellement mise à la disposition des sociétaires. S’agissant de la police d’assurance, elle couvre l’assuré principal qui est le sociétaire du BURIDA. Il en fait bénéficier sa famille jusqu’à 4 enfants et le conjoint ou conjointe. Soit 6 personnes », précise M. Kouamé, puis d’ajouter. « Elle couvre à 80% et donc, l’assuré s’acquitte de 20% sur les actes médicaux et les produits pharmaceutiques. La prime de l’assurance proposée est de 264 000 F CFA, grâce aux subventions du ministère de la Culture et du BURIDA, respectivement de 60 000 F CFA, la prime supportée par l’assuré principal est de 144 000 F CFA. »

Il a tenu à préciser que, les artistes ne se bousculent pas. De 2014 à 2021, le nombre des assurés oscillerait entre 45 et 177 artistes sur les milliers de sociétaires que compte le BURIDA. 

Face à la faiblesse des adhésions, le BURIDA a décidé d’intensifier la communication sur l’assurance santé, de subordonner toutes aides relatives aux questions de santé à la souscription à au moins à assurance santé. 

Donatien Kautcha, Abidjan