Côte d'Ivoire-Mali : Sommet vendredi à Accra, Assimi Goïta décline l'invitation de la CEDEAO, une décision de la Cour de Justice de l'UEMOA en faveur du Mali
Assimi Goïta et le médiateur de la Cedeao Goodluck Jonathan (Ph)
Comme il fallait s’y attendre, le président de la transition malienne, le Colonel Assimi Goïta, ne prendra pas part ce vendredi 25 mars 2022 au sommet des chefs de l’Etat de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Selon un communiqué du Ministère Malien des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, malgré son absence à accra dans les 24 heures, toutefois, le président de la Transition marque sa disponibilité à interagir, au cours de ladite session, avec ses pairs par visioconférence sur tout point relatif à la situation au Mali.
C’est donc le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Abdoulaye Diop, qui effectuera le déplacement pour la rencontre d’accra pour y représenter la République du Mali.
Alors que son pays est sous le poids des sanctions de la communauté ouest-africaine, pour avoir exigé une transition de cinq ans, à la surprise générale, le chef de la junte au pouvoir au Mali, Assimi Goïta, a été invité par ses pairs pour prendre part ce vendredi, à une session extraordinaire de la conférence des chefs d’Etats et de Gouvernement de la CDEAO.
Nous apprenons à cette heure que, la Cour de Justice de l’UEMOA prononce un sursis de l'exécution des sanctions financières contre le Mali
L’information a été communiquée par l'un des avocats de l’État malien et confirmée par une source au sein de l’organisation. La cour de justice de l’UEMOA, l'Union monétaire ouest-africaine, a notifié l’État du Mali de sa décision de suspendre les sanctions qui touchent Bamako. Cette ordonnance n’a pas été publiée pour le moment, donc on n’en connaît pas encore les motivations juridiques.
Pour rappel, un collectif d’avocats avait saisi la cour, le 15 février dernier, de deux recours contre les sanctions prises le 9 janvier par les dirigeants de la sous-région, à la suite de l’annonce de l’allongement de la transition. Le premier recours demandait leur abrogation, le second la suspension de leur application en raison de leur impact sur la population.
Ces sanctions, jugées contraires au droit communautaire par Bamako, comprenaient notamment la suspension de presque toutes les transactions commerciales avec le Mali.
Donatien Kautcha, Abidjan
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A. Goïta a raison de ne pas se retrouver en présentiel avec ces valets de l'impérialisme. Avec les nouvelles technologies, il peut participer à distance à une rencontre entre chefs d'état. Il faut maintenant se méfier des occidentaux et de leurs valets qui sont prêts à tout pour éliminer ceux qu'ils considèrent comme leurs ennemis. Tout le monde a vu la très longue table que Putine a utilisé pour rencontrer Macron. C'était naïf que A. Goïta se retrouve physiquement avec ces bon à rien de la CEDEAO...
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