Une vue de la salle du sommet (ph)

Lomé, la capitale togolaise, accueille le premier sommet sur la cybersécurité. Ce sommet qui se déroule du 23 au 24 mars 2022 rassemble des autorités africaines dont sept ministres et plus de 600 participants.

Le sommet vise à engager un dialogue de haut niveau en vue d’établir un diagnostic sans complaisance du phénomène, de proposer des pistes de coopération et de coordination pour répondre aux défis et enjeux pressants auxquels tous les acteurs africains sont confrontés en matière de cybersécurité.

Le ministre de l'Économie numérique et de la transformation digitale du Togo, Mme Cina Lawson, qui a ouvert est satisfaire d’avoir de l’entame du sommet à Lomé et a promis de présenter la Déclaration de Lomé, un acte fondateur et historique pour le Togo et l'ensemble des parties prenantes.

De l’importance du sommet de Lomé, le Président Faure Gnassingbé qui a présidé la cérémonie d’ouverture a mis en avant dans son discours qu’ « il s’agit de développer des synergies pour combattre la criminalité dans la transition numérique, une révolution de notre époque qui ouvre des perspectives remarquables à l’humanité ».

Et pour mener à bien cette politique, le Président Gnassingbé a souligné que « seule la coopération numérique entre les Etats, dans un cyberespace où règneraient les principes universels relatifs à la paix et à la sécurité, à l’équité, aux droits humains et au développement durable, apparaît de plus en plus comme la condition essentielle pour tirer à la fois le meilleur profit de la révolution numérique en marche et mobiliser, en même temps, toutes les énergies et toutes les ressources nécessaires pour endiguer durablement la cybercriminalité sous toutes ses formes et manifestations ».

A l’initiative du gouvernement togolais et de la Commission Economique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), le sommet sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité en Afrique entend mener des réflexions sur les moyens de relever les défis liés à la cybercriminalité.

Les défis liés à la cybersécurité vont de la protection des données à la résilience des systèmes aux attaques, sont immenses. Ils exigent la collaboration étroite de l’ensemble des parties prenantes et la plus grande mobilisation à tous les niveaux : local, national, sous-régional, régional, continental et mondial.

Comme approche, le sommet devra proposer entre autres des recommandations politiques qui devront être examinées par les Chefs d'État et de gouvernement africains, pour assurer une cybersécurité répondant aux besoins de la transformation numérique du continent et dans le respect du Programme des Nations Unies pour le développement durable à l'horizon 2030 et de l'Agenda 2063 de l’Union Africaine.

Soulignons que le recours massif au numérique expose, de façon accrue, les gouvernements, les entreprises et les citoyens africains aux cybermenaces, toutes choses qui constituent une situation inquiétante pour la florissante économie numérique en Afrique.

Mensah,   

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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