Arrivée de Simone Gbagbo ce mercredi au Congo-Kinshasa (Ph KOACI)

L’ex-première dame Simone Gbagbo séjourne actuellement au Congo-Kinshasa. Elle est arrivée ce mercredi 23 mars au Congo en compagnie de la coordinatrice du Mouvement des Générations capables (MGC), Kraidy Marie-Claude.

Au Congo-Kinshasa, Simone Gbagbo a été invitée pour participer à une conférence sur l’entrepreneuriat des femmes.

Après son séjour à Kinshasa, l’ancienne première dame devrait s’envoler le 30 mars pour le Ghana où elle y séjournera jusqu’au 4 avril 2022.

Si la visite à Accra de l’ancienne députée d’Abobo est une visite privée, comme l’annoncent ses services, Simone Gbagbo devrait en principe rendre visite, selon les informations en notre possession, aux réfugiés ivoiriens dans les différents camps au Ghana.

Ce programme ne pourra pas être respecté malheureusement par l’ancienne députée d’Abobo, apprend KOACI auprès des sources chargées des réfugiés, le Ghana Refugee Board.

En effet, selon les consignes des autorités ghanéennes, aucune visite politique n’est autorisée dans les camps de réfugiés. Nos sources précisent que lors de son dernier voyage au Ghana, Laurent Gbagbo s’était également plié à ces exigences.

L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo n’a pas été autorisé à se rendre dans les camps de réfugiés. Les personnes qui souhaitaient le voir se sont déplacées pour aller à une rencontre qu’il avait organisée à Accra.

Si lors des préparatifs de ces différents déplacements, l’ex-première Dame avait émis son vœu de rendre visite aux Ivoiriens qui vivent dans les camps de réfugiés, afin de s’imprégner des conditions de vie de ces compatriotes vivant au Ghana depuis la crise postélectorale de 2010-2011, cette volonté de Simone Gbagbo ne pourra pas se réaliser.

Elle devra comme son futur ex-mari (procédure de divorce en cours, Ndlr) recevoir ces réfugiés à un endroit qu’elle aura défini.

« Ce n’est pas parce que c’est Simone Gbagbo qu’on ne veut pas qu’elle vienne dans les camps de réfugiés. Non, c’est faux. C’est une disposition qui a été prise par les autorités ghanéennes. », précise notre source.

Jean Chrésus, Abidjan