Centrafrique : L'ex-chef antibalaka Maxime Mokom comparaît devant la CPI
Maxime Mokom (ph)
L'ancien coordinateur militaire du groupe de miliciens anti-balaka en République centrafricaine, Maxime Mokom a comparu pour la première fois devant la Cour Pénale Internationale (CPI), avons-nous appris
Maxime Mokom, a comparu mardi pour la première fois devant la CPI pour des accusations de crimes de guerre et crimes contre l'humanité qui auraient été commis à Bangui et dans d'autres localités de la République centrafricaine en 2013 et 2014.
Remis par la République du Tchad à la CPI, qui siège à La Haye, il a confirmé en français son identité et affirmé avoir été informé des crimes qui lui sont reprochés.
M. Mokom est notamment suspecté de meurtre, extermination, déportation ou transfert forcé de population,
emprisonnement, torture, persécution, traitement cruel et mutilation.
Le procureur de la CPI, Karim A.A. Khan QC, s’est réjoui de son arrestation et remercié « les autorités tchadiennes qui ont rendu cette opération possible » tout en exprimant son admiration aux témoins de Centrafrique.
Les violences en Centrafrique commises par la Séléka et les anti-balaka auraient fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés, selon la CPI.
Deux anciens chefs de guerre centrafricains, Patrice-Edouard Ngaïssona et Alfred Yekatom, qui dirigeaient des milices anti-balaka, sont actuellement jugés par la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
Infos à la une
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire