Côte d'Ivoire : MASA, des festivaliers saluent l'implication de la ministre Harlette Badou dans la parfaite organisation de la 12ème édition, proposent que le festival soit centré sur les enfants
La douzième édition du Marché des arts du spectacle africain (MASA) a pris fin samedi dernier. Selon les témoignages de plusieurs participants et du public qui a effectué le déplacement pour suivre les spectacles ou pour visiter les stands, cette édition du MASA a connu un franc succès, malgré la pandémie de la COVID-19.
Il faut noter que le vendredi 4 mars, les organisateurs ont offert à la population de Yopougon une parade carnavalesque baptisée, « Abidjan Danse Parade » qui a tenu toutes ses promesses, tant elle a mobilisé du monde aussi bien sur le boulevard principal de cette commune que dans les espaces de prestations artistiques, places Ficgayo et CP1.
« Le Masa est une plateforme initiée pour que nous démontrions et valorisions notre culture et nos talents artistiques. Ce défilé est un avant-goût de ce que vous allez voir durant une semaine. J'invite les populations à s’approprier cette 12e édition du Masa parce que le gouvernement a tout mis en œuvre pour que nos artistes et nos danses patrimoniales puissent être présentés au monde entier », avait sensibilisé la ministre de la Culture et de l’industrie des arts et du spectacle, au four et au moulin pour la réussite de ce grand rendez-vous culturel organisé par la Côte d’Ivoire.
Les festivaliers affirment que l'implication personnelle de la ministre Harlette Badou N’Guessan a grandement contribué à la réussite de l’organisation de cette édition du MASA qui avait pour thème : « Les industries culturelles et créatives : le défi des contenus ».
C'est le Palais de la Culture de Treichville qui a abrité l’événement. Les festivaliers ont apprécié la programmation. Harouna Sacko, promoteur culturel malien soutient que tout s’est bien passé, la mode, le conte, la musique, le théâtre, le slam…
En dépit des retards constatés lors de certains spectacles, la journaliste camerounaise Edith Valérie Nguekam souhaite une pérennisation du MASA.
« C’est une diversité, comme on en trouve dans de grands festivals à travers le monde. Ce rassemblement de toutes les disciplines culturelles, ce métissage de culture humaine et de disciplines font que ce festival reste unique en Afrique. C’est un festival à pérenniser ».
Comme lors des éditions précédentes, les organisateurs n’ont pas oublié les jeunes spectateurs. Ils ont eu droit à deux jours, pour vivre les frisons des prestations du MASA.
« Je suis heureux parce que les entrées sont gratuites. Ça donne les opportunités aux jeunes de venir découvrir l’art et c’est génial. C’est magnifique », s’est réjoui Ibrahim Kéita, artiste et producteur ivoirien vivant à Hong Kong, venu prendre part au MASA.
Des milliers d’enfants sont venus voir les artistes. Alejandro Los Santos, festivalier venu d'Espagne, pense qu'il faut centrer le festival en misant sur les enfants, sur l’avenir.
« De façon générale, il y a une grosse qualité et une diversité de spectacles », s’est-il félicité.
Enfin, les festivaliers sont repartis satisfaits au soir de cette 12ᵉ édition du MASA. Et beaucoup espèrent être présents à l’édition 2024.
Wassimagnon
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