Kipré en fin de semaine dernière à Daloa (Ph) 

En marge de la cérémonie commémoration de la journée internationale des droits de la femme en fin de semaine dernière à Daloa, dans le haut-Sassandra (Centre-Ouest), Stéphane Kipré, a échangé avec la communauté nordiste de la région.

Le patron du SK Global Investment Group a souligné d’entrée être venu s’acquitter d’un devoir de reconnaissance, car, pendant qu’il était en exil et dans les difficultés, plusieurs de ses frères de Daloa issus des communautés du nord l’ont appelé pour le soutenir et lui remonter le moral, ainsi que des Imams ont prié pour lui, avant de revenir sur la crise postélectorale de 2010-2011.

Stéphane Kipré a rappelé qu’il y a eu les évènements tragiques de 2010 et reconnait que certains sont fâchés avec lui et lui aussi est fâché avec certains d’entre eux. 

« Mais dans une famille, on ne peut pas rester fâchés longtemps. C’est pourquoi, je vais m’organiser afin qu’on se retrouve tous pour échanger franchement. Chacun va dire ce qu’il a sur son cœur et après cela, nous allons nous concentrer sur le développement de Daloa qui est notre priorité à tous. Mais déjà, je peux vous assurer que moi, j’ai tout pardonné et je demande humblement à ceux qui pourraient être fâchés avec moi de me pardonner (…) », a-t-il indiqué.

Stéphane Kipré s’est offusqué sur l’immigration clandestine où la ville de Daloa est devenue la plaque tournante pour le départ des jeunes vers la mort dans la mer ou dans le désert en Lybie.

 « Ce n’est pas bon pour notre image à tous. On doit changer l’image que les gens se font de notre ville, de notre département et de notre région. Voici les chantiers qui nous attendent. Nous avons beaucoup de défis à relever ensemble. Je compte sur vous. Vous pouvez compter sur moi. », a-t-il conclu.

Donatien Kautcha, Abidjan