Camus Mimb et son coaccusé Wilfried Eteki (Ph)

Le jeudi 3 mars 2022, le tribunal de première instance de Douala - Bonanjo a reconnu le journaliste sportif Camerounais non coupable des faits de diffamation et de proxénétisme, mais coupable des faits de complicité reprochés à son coaccusé Wilfried Eteki.

Le commentateur sportif a été condamné jeudi à 4 mois de prison ferme et à 500 mille FCFA d'amende. 

Son coaccusé Wilfried Eteki Otabela pour sa part, a été reconnu coupable des faits de publication obscène et atteinte à l'intimité de la partie civile. Ce dernier a écopé de 9 mois de prison ferme et d'1,5 million CFA d'amende.

Malicka Bayemi devra recevoir 20 millions FCFA au titre du préjudice subi par la publication de son intimité.

Les avocats de la partie civile avaient demandé 350 millions FCFA.

9 mois après le déclenchement de l'affaire, le patron de Radio Sport international a donc été condamné à 4 mois de prison ferme. C'est dire qu'il a déjà purgé sa peine.

 Et, est donc libre, lui qui a passé 5 mois de détention.

Exemplarité

La justice Camerounaise semble avoir pris la résolution de lancer un message fort aux auteurs et diffuseurs des vidéos obscènes sur les réseaux sociaux.

 En effet, l'activité est très florissante ces derniers temps sur les réseaux sociaux Camerounais.

Camus Mimb, journaliste sportif et propriétaire d'une radio a été privé de la coupe d'Afrique des nations pour son implication dans une affaire de mœurs. Sa carrière et sa réputation en ont pris un coup.

Ce dernier avait publié une lettre dans laquelle il demandait des excuses à la jeune dame et à sa famille.

Pour rappel, l’affaire Malicka déclenche en juin 2021 lorsque les vidéos sextape de la jeune femme alors âgée de 24 ans, présentant les ébats sexuels de la jeune fille inondent la toile.

La sextape suscite un tollé et un mouvement d'indignation général.

Un collectif d'avocats monte au créneau et va contacter la jeune dame puis intenter une procédure judiciaire.

Ses bourreaux seront interpellés. Ce 3 mars 2022, ils ont été condamnés à 4 mois de prison pour l'un et à 9 mois pour l'autre après plusieurs mois de procédure.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun

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