Dame Rébecca Yao comme à son habitude, s'est engagée à soutenir les producteurs d'anacarde qui ont été victimes des deux de brousse. Le dimanche 20 février 2022, la mère Theresa du Gblo a apporté sa compassion à ces derniers à Diabo, localité située à 15 kilomètres de Bouaké dans la région de Gbêkê. Depuis

l'arrêt des pluies dans le département de Botro, plusieurs producteurs d'anacarde de cette région, sont victimes des feux de brousse accidentels ou criminels.

C'est avec une grande désolation qu'accompagnée du capitaine de la brigade des eaux et forêts de Diabo, que Mme Rébecca Yao, présidente de l'association Diabo Ville Émergente, a apporté sa compassion aux sinistrés. Elle a profité de l'occasion pour effectuer une visite dans les champs pour constater les dégâts occasionnés par les feux de brousse dans l'exploitation agricole de certains membres de la coopérative affiliés à sa structure.

La présidente, Rébecca Yao a exprimé sa désolation indiquant que :« le travail de la terre est très difficile et voir tous ses efforts anéantis et cette promesse de revenus, s’envoler alors que les charges familiales sont incompressibles, c'est vraiment dur.» Dans l'immédiat, Mme Rébecca Yao a apporté à ses planteurs au nombre de 15, un soutien financier d'un montant important en guise de réconfort. Après le geste humanitaire de la présidente de l'association Diabo Ville Émergente, Justin Konan a, au nom des sinistrés, traduit toute sa reconnaissance et gratitude à l'endroit de la donatrice. « Je voulais dire merci à Mme Rébecca Yao pour ce geste plus humanitaire. Dieu lui rendra tout.» a-t-il déclaré.

Comme le Phénomène est général, la présidente Rébecca Yao, agents des eaux et forets et sinistrés, ont convenu d'effectuer ensemble une tournée dans les villages afin de sensibiliser aux bonnes pratiques et de mettre en place des comités de veille pour se premunir des incendies accidentels comme criminels.

Mme Rébecca Yao a promis mettre d'autres mécanismes en place pour palier au phénomène. « Mais au-delà de cette tournée, nous continuerons de pousser la reflexion pour d’autres mecanismes de compassion et de protection de la richesse de nos parents agriculteurs.» a-t-elle conclu.

T.K.Emile, Bouaké

tkemile@koaci.com