Afrique : Mini-sommet entre le Congo, l'Ouganda, la RDC et le Togo sur la paix et la sécurité régionales
Les participants au mini-sommet à Oyo (ph)
Un mini-sommet s’est tenu à Oyo, une localité distante de 400 kilomètres au nord de Brazzaville, le 12 février dernier et a porté sur l’évolution de la situation politique et sécuritaire dans les régions des Grands Lacs, d’Afrique Centrale et d’Afrique de l’Ouest.
Le Président togolais, Faure Gnassingbé, qui a pris part à ce mini-Sommet s’est joint à l’hôte du sommet, le Président Denis Sassou N'Guesso du Congo, et à deux autres de ses homologues que sont Yoweri Museveni de l'Ouganda et Félix Antoine Tchisekedi, Président de la République Démocratique du Congo (RDC).
Selon le communiqué final du mini-sommet d'Oyo sur la paix et la sécurité en Afrique, les quatre chefs d'État se sont essentiellement concentrés sur l'évolution de la situation politique et sécuritaire dans la région des Grands Lacs, en Afrique centrale et en Afrique de l'Ouest.
S’agissant de la Région des Grands Lacs, les quatre Chefs d’Etat ont salué et encouragé la démarche conjointe amorcée par les gouvernements de l’Ouganda et du Rwanda, en vue de l’ouverture effective de leurs frontières communes, permettant ainsi la libre circulation des personnes et des biens. Ils ont appuyé la volonté exprimée par ces deux pays, de résoudre par les seuls moyens politiques et diplomatiques, les différends pouvant survenir dans leurs relations bilatérales.
Pour ce qui concerne la CEDEAO, les quatre Chefs d’Etat ont réitéré leur soutien total à la Communauté sous régionale ouest africaine dans le cadre des mesures prises à l’endroit du Mali, de la Guinée et du Burkina Faso.
Outre ces deux sous régions, les participants au sommet se sont intéressés à la Libye et ont encouragé l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus de transition et les forces politiques de ce pays à œuvrer pour des élections inclusives et consensuelles.
Rappelons que le mini-sommet d’Oyo s’est tenu quelques jours après que la Cour internationale de justice (CIJ) ait ordonné le 09 février dernier à l'Ouganda de verser à la République démocratique du Congo 325 millions de dollars en réparation des effets de la guerre de 1998-2003.
L'Ouganda a rejeté les conclusions d'actes répréhensibles commis par les Forces de Défense du Peuple Ougandais (UPDF) en RDC, et a déclaré qu'il considère le jugement de la Cour d’« injuste et erroné ». Dans un communiqué publié par le ministère ougandais des Affaires étrangères, le gouvernement a déclaré que la décision de la CIJ est un bon exemple d'ingérence des étrangers dans les affaires africaines.
La RDC avait déposé l'affaire devant la CIJ en juin 1999, citant des actes d'agression armée perpétrés par l'Ouganda sur son territoire « en violation flagrante de la Charte des Nations Unies et de la Charte de l'Organisation de l'unité africaine ».
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
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