Burkina Faso : Une mission conjointe CEDEAO-ONU a rencontré le chef de la junte puis l'ancien président Kaboré
Une mission conjointe de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), et de l’Organisation des Nations unies (ONU) a échangé ce lundi à Ouagadougou avec les membres du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) et rendue visite à l'ancien président Roch Marc Christian Kaboré.
La délégation de la CEDEAO, composée du président de la Commission, de la représentante résidente de l’organisation au Burkina Faso et des ministres en charge des Affaires étrangères du Nigéria, du Bénin et de la Gambie était conduite par le ministre ghanéen des Affaires étrangères et de l’intégration régionale, Shirley Ayorkor Botchwey.
Le diplomate Annadif Khatir Mahamat Saleh, représentant spécial chargé du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, était à la tête de la délégation onusienne.
« Les chefs d’État ont demandé que la mission vienne et échange avec les autorités ici pour faire le point, examiner la situation et voir quel est le futur pour le Burkina Faso », a déclaré le ministre ghanéen des Affaires étrangères et de l'Intégration régionale au terme de leur mission.
Comme souhaité par les chefs d'État de la Cedeao, les membres de la mission conjointe ont aussi rendu visite à l’ancien président Roch Marc Christian Kaboré.
« Nous avons vu qu’il est en bonne santé tel qu’il apparaît et on a pu échanger avec lui », a rassuré la chef de délégation Shirley Ayorkor Botchwey.
Avant de voir le président renversé, la délégation conjointe a également eu des échanges avec le président du MPSR, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, chef de l’État.
« Il s’agit de voir comment nous pouvons travailler avec le Burkina pour que le pays puisse sortir de cette situation », a estimé Shirley Ayorkor Botchwey.
La délégation a quitté Ouagadougou dans la soirée et devra transmettre leur rapport de la présente mission aux chefs d’État de la CEDEAO pour examen lors du prochain sommet de l’organisation communautaire prévu le 3 février prochain à Accra (Ghana).
En rappel, lors du dernier sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO tenu le 28 janvier dernier, l'organisation avait décidé de la suspension du Burkina Faso des instances de la CEDEAO. Cette suspension a pareillement été prononcée par l'union africaine.
Selon certaines sources, d'autres mesures pourraient être décidées pour obtenir la mise en place rapide d'organes de transition qui va conduire à un retour à l'ordre constitutionnel.
Boa, Ouagadougou
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C'est un bon signe. Le sang doit etre évité. Les militaires putschistes sont devenus intelligents lors d'un coup d'Etat. Les coup d'Etats étaient tres sanglants(une massacre) par le passé pendant ..... Il faut simplement enlever(retirer) sous leurs fesses les tabourets qui ne sont pas leurs propriétés privés .
Le Mali et le Burkina,sont deux pays qui se trouvent dans la meme situation sécuritaire face aux barbares djihadistes qui continuent de massacrere leur peuple. POURQUOI la CEDEAO applique la regle de " DEUX MEMES POIDS; DEUX MESURES DIFFERENTES ?? " en imposant des sanctions DIFFERENTES á ces deux pays ???>>.....
C'est misérable. Des gens viennent discuter de votre futur. Ceux qui ont tracé les frontières continuent d'oeuvrer.
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