Côte d'Ivoire : « On a détruit l'économie de Bouaké », explique Amani N'Guessan au terme de sa mission d'implantation du PPA-CI dans le Gbêkê
Armani N'Guessan lors de sa conférence de presse (ph KOACI)
Dans le cadre d'une mission d'implantation et d'information du PPA-CI, l'ancien ministre Amani N'Guessan Michel, inspecteur du nouveau parti de Laurent Gbagbo, a sillonné, du 04 au 08 janvier la région du Gbêkê. Au terme de cette tournée, ce fer de lance du parti de Gbagbo dans la région de Gbêkê, a animé une conférence de presse au siège local du PPA-CI, sis à Air- France.
Cette rencontre avec les journalistes fut un véritable exutoire pour l'ancien ministre de la Défense qui n'a pas manqué de lancer quelques piques à l'endroit du Gouvernement ivoirien. « Nous disons au gouvernement et à tous ceux qui nous gouvernent aujourd'hui que la crise est finie. Il faut maintenant cultiver la paix des cœurs. Le PPA-CI qui naît dans ce contexte, voudrait s'atteler à contribuer à l'avènement de la paix vraie dans ce pays. Pas la paix qui relève des petits calculs politiques, mais la paix sincère, vraie, qui peut rapprocher les Ivoiriens les uns des autres. » a-t-il fait savoir, estimant qu'il s'agit là d'un préalable nécessaire au développement du pays.
En effet, « avant d'évoquer un quelconque projet de société, un programme de gouvernement », le parti de Laurent Gbagbo a expliqué selon Amani N'Guessan Michel, que « semer dans ce contexte, c'est semer en vain. »
Etayant cette vision du parti, il a affirmé qu'« on peut construire des ponts, des routes, des écoles, des immeubles, des hôpitaux, mais avec la crise de 2010, nous avons compris qu'en une journée tous ces biens matériels peuvent partir en fumée.»
L'opposant a par ailleurs dépeint un triste visage de la ville de Bouaké. Une mégalopole qui, selon lui, a payé un lourd tribut à la crise. « Aujourd'hui parcourez Bouaké, vous verrez des maisons décoiffées, des maisons détruites. L'ancien trésor de Bouaké, c'est une cicatrice béante qui dit que Bouaké a connu la guerre. » a-t-il pointé. Enfin, l'inspecteur du PPA-CI a regretté la disparition et le recul des entreprises locales notamment FIBACO et Gonfreville qui ont pendant des années, soutenu l'économie et plusieurs familles à Bouaké. « Aujourd'hui, on a détruit complètement l'économie de Bouaké. Gonfreville est en souffrance, les écoles poussent. Il y a l'université Alassane Ouattara, tous ceux-là où trouveront-ils du travail ? » s'est-il interrogé pour conclure.
T.K.Emile, Bouaké
tkemile@koaci.com
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Soro kigbafori Guillaume, Bouaké t'attend pour son développement. Tampiri
Difficile d'entendre ces propos. Qui on a !? L'objectif était la poche. Voici le résultat... Maintenant On a. Non. Vous avez...soyez responsables.
Rien à foutre avec les patentés negateurs des évidences. Mon Prado reste le meilleur de sa génération
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