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Côte d'Ivoire : Filière anacarde, les prix fixés sont respectés et connaissent à chaque deux semaines une hausse considérable, selon les producteurs
 

Côte d'Ivoire : Filière anacarde, les prix fixés sont respectés et connaissent à chaque deux semaines une hausse considérable, selon les producteurs

 
 
 
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© Koaci.com - mercredi 29 décembre 2021 - 13:52

La Fédération des producteurs de cajou ce mardi à Abidjan (ph KOACI)



La Fédération des producteurs de cajou de Côte d'Ivoire ou Centrale de cajou a annoncé ce jour au cours d'une rencontre avec la presse que le Gouvernement ivoirien apporte une grande lueur d'espoir, aux producteurs d’anacarde.


Le 2ᵉ vice-président et porte-parole de la Centrale de cajou, Dagou Crépin, a affirmé qu'après la reforme de la filière, le gouvernement de Côte d’Ivoire continue de respecter son engagement vis-à-vis des producteurs.


«Les prix que l’Etat de Côte d’Ivoire nous fixe à chaque campagne sont respectés et connaissent à chaque deux (02) semaines une hausse considérable. A travers le conseil coton et de l’anacarde (CCA), le programme est suivi dans les 19 régions productrices de manière parfaite à savoir l’évolution de la commercialisation au bord champs », a précisé, le 2ᵉ vice-président.


La Fédération relève qu’aucun producteur n’a jamais perçu une ristourne de la part d’un usinier en Côte d’Ivoire.


«Dans le cadre des subventions en ces dernières années quand la crise du COVID-19 a déclenché, l’Etat de Côte d’Ivoire a réagi urgemment en mettant en place une subvention pour les producteurs via les exportateurs qui nous ont payé nos produits au prix de la subvention indiquée officiellement par l’Etat. Nous voudrons aussi rappeler en tant que producteur nous suivons de près les l’évolution de l’activité de la filière et par collège de tout ce que l’Etat de Côte d’Ivoire apporte comme soutien », a-t-il mentionné.


 

Depuis 10 ans, les transformateurs ont toujours bénéficié des mesures de soutien à la transformation locale de la noix de cajou. Une Subvention de 400 F CFA au kilogramme d’amende exporté ou vendu localement. Suite à l’impact de COVID-19, une réévaluation de la Subvention a été faite à 800 F CFA le kilogramme d’amande contre 400 F CFA.


Selon Dagou Crépin, aujourd’hui on dénombre une quarantaine d’unités de transformation d’une capacité nominale d’environ 350 000 tonnes, à celle-ci s’ajoute une dizaine de projet d’unité qui pourrait faire passer à moyen terme la capacité nationale de transformation à 500 000 tonnes et les quantités atteints de 135 000 tonnes en 2021 soit 14% de la production nationale 103 101 tonnes transformées en 2020 soit 12% et 57 466 tonnes en 2019 qui correspond à 9 % de la production nationale.

Le porte-parole estime que les exportateurs, les acheteurs et les coopératives sont obligés de proposer exclusivement leur stock de noix brut aux transformateurs locaux avant toutes exportations, autrement dit une fenêtre d’achat exclusive de 15 jours qui permettra aux usiniers de s’approvisionner en quantité et en qualité de noix brut.

«Aussi sur l’ensemble de la campagne obligation pour les exportateurs de céder 15% de leur déclaration d’achat de noix brut aux transformateurs locaux dans la limite des capacités d’achat de ces derniers, Voici les raisons qui font pousser les usines de terre en Côte d’Ivoire comme des champignons », a-t-il ajouté.


Pour résoudre les quelques difficultés majeures qu’éprouvent certains transformateurs locaux à ce jour où toutes les possibilités n’ont pas pu avoir gain de cause, la Centrale de cajou leur propose un nouveau remède pour s’entraider.


La Fédération invite tous les transformateurs locaux de bien vouloir prendre contact avec la structure des producteurs pour apporter des solutions adéquates et soutenir la transformation de la noix de cajou qui est la priorité de tous les ivoiriens.


Comparativement à certains pays, Soro Bêh, Président de la Fédération des producteurs de cajou a reconnu que l'Etat de Côte d’Ivoire fait beaucoup d’efforts pour les acteurs de la filière.


 

Il a souhaité que les acteurs se mettent ensemble, pour être forts pour faire face à la compétitivité, d'où la mise en place dans la deuxième semaine du mois de janvier de l’Organisation interprofessionnelle agricole (OIA).


Selon le vice-président, l'OIA est la solution en aval et en amont du cycle de commercialisation, car elle va approvisionner la Fédération, la couvrir annuellement en matière première par l'exploitation des ressources.


Le Président de la Fédération a rassuré que l'OIA se mettra en place car les quatre collèges sont déjà installés. Il s'agit des collèges des producteurs, des acheteurs, des transformateurs et des exportateurs.



Wassimagnon


 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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