Des responsables des Forces de Défense et de Sécurité camerounaises accusent [encore] l’ONG dite humanitaire de cacher des séparatistes dans la région du Sud-ouest en proie à la crise anglophone depuis fin octobre 2016.

Selon le capitaine de vaisseau Cyrille Serge Atonfack Guemo, chef de la division communication du ministère de la Défense, le 26 décembre 2021, l’antenne de MSF de Mamfe a procédé à une opération d’exfiltration d’un dangereux séparatiste blessé par balles au cours d’un affrontement avec les soldats.

Deux chefs séparatistes avaient été blessés lors d’un affrontement avec les FDS quelques jours plus tôt. L’un des deux, a succombé à ses blessures et, MSF a tenté d’exfiltrer le second sans informer les autorités comme prévoient les accords entre parties.

« A aucun moment, MSF n’a notifié les autorités administratives conformément aux protocoles en vigueur validés d’accord parties », précise le porte-parole du Mindef.

Le fugitif et ses complices de MSF seront stoppés dans un check point aux environs de 9 heures dans la matinée du 26 décembre 2021.

Les premières enquêtes révèlent qu’une infirmière de l’ONG, aurait avec la complicité des responsables de MSF, monté de toutes pièces « une fausse fiche d’évacuation » comportant un faux nom du séparatiste blessé.

La même fiche déclarait le patient non blessé par balles mais plutôt en provenance d’une autre localité.

« MSF s’est ainsi délibérément engagée dans une opération d’exfiltration clandestine et de couverture des terroristes, malgré les mises en garde répétées des autorités camerounaises », affirme le capitaine de Vaisseau Atonfack.

 En août dernier, MSF avait été obligée de retirer ses équipes dans la région du sud-ouest. L’ONG était accusée de cacher les séparatistes.

Armand d’Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.

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