Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) va lancer une opération pour exiger la libération de ses militants. Ces derniers sont en détention depuis plus d’un an pour manifestations interdites.

Des dizaines des militants du Mrc, une des formations de l’opposition extraparlementaire, avaient été arrêtés dans le cadre des manifestations interdites par le pouvoir en septembre 2020.

Parmi ceux-ci quelques membres du directoire national de cette formation de l’opposition extraparlementaire.

« Ceux qui aiment salir l’image du Cameroun et l’imputent à d’autres, s’ils veulent continuer à salir l’image du Cameroun, ils la saliront pour de bon à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations si nos camarades ne sont pas libérés avant la fin de l’année. Ils saliront pour de bon l’image du Cameroun », a déclaré mercredi le leader du Mrc.

Dans une déclaration le 9 décembre dernier, lors de la deuxième conférence annuelle des gouverneurs, Paul Atanga, le ministre de l’Administration territoriale (Minat) avait prévenu que le pouvoir ne tolèrerait aucun trouble à l’ordre public ni manifestation pendant les fêtes de fin d’année et au cours de la Can Total Energies 2021.

Parlant de Maurice Kamto, le Minat (équivalent du ministère de l’intérieur) avait formulé une mise en garde en guise d’avertissement.

«Un homme politique a déclaré dans certains médias qu'il était prêt pour la bagarre. Mais je voudrais aussi dire que celui qui veut la bagarre doit avoir au moins les mains et les pieds pour faire la bagarre. S'il veut nous servir le vent, nous allons lui servir la tempête. S'il veut nous servir la tempête, nous allons lui servir le tsunami. Je voudrais que ce message soit bien compris. Et je dis bien, cette fois ci, quand le rouleur compresseur va commencer, il ne doit plus s'arrêter », avait déclaré Paul Atanga Nji à l’endroit de Maurice Kamto. 

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun. 

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