Le ministre de l’Économie Lassané Kaboré

Le Burkina Faso a annoncé le report de la conférence internationale des partenaires pour le financement additionnel du programme national de développement économique et social (PNDES) II, prévu début décembre à Bruxelles, a annoncé le ministre de l’Economie, des finances et du développement, Lassané Kaboré. 

« Initialement prévue les 2 et 3 décembre 2021 à Bruxelles, la conférence internationale des partenaires du Burkina Faso pour le financement du PNDES II, a été reportée à une date ultérieure », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse ce mardi à Ouagadougou. 

« Ce report est dû à la situation sanitaire qui prévaut en Europe notamment l’apparition du nouveau coronavirus Omicron», a-t-il expliqué. 

« Avant le report de la conférence, le Burkina Faso était prêt au niveau des préparatifs avec la Banque mondiale qui est le chef de file des partenaires internationaux », a-t-il ajouté. 

« Une fois que la situation sanitaire aura une accalmie, cette conférence va se tenir probablement dans le courant du premier trimestre de 2022. Le lieu de la conférence pourrait changer éventuellement. », selon M. Kaboré. 

Selon le ministre de l’Économie, « cette conférence a pour objectifs de mobiliser des ressources additionnelles qui sont de 28% pour le financement du PNDES II et de faire connaître le Burkina Faso, ses potentialités et sa vision de développement ». 

« Le PNDES sera financé à hauteur de 63% par des ressources propres, soit 11 989,6 milliards FCFA. Le budget global s’élève à plus de 19 037,7 milliards FCFA, soit 39 milliards d’euros. Il y a 9% des ressources qui sont déjà acquises auprès de certains partenaires », a-t-il précisé. 

Le PNDES II a pour vision, la transformation structurelle de l’économie burkinabè pour une croissance forte, durable et inclusive. 

Il se décline autour de quatre (04) axes principaux :« Consolider la résilience, la sécurité, la cohésion sociale et la paix ; consolider le développement du capital humain et la solidarité nationale ; approfondir les réformes institutionnelles et moderniser l’administration publique et dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et les emplois. ».

Boa, Ouagadougou