Cameroun : Sextape de Gaëlle Enganamouit que cache le silence des pouvoirs publics ?
Gaëlle Enganamouit (Ph)
Le Cameroun s'achemine t-il vers la dépénalisation de l'homosexualité ?
Près d'un mois après la diffusion de la sextape homosexuelle de Gaëlle Enganamouit sur les réseaux sociaux, aucun procureur n'a intenté une action contre l'ancienne capitaine des lionnes indomptables dans un pays où la pratique est pourtant interdite et réprimée par le code pénal.
Dans une vidéo rapidement devenue virale sur les réseaux sociaux, l'on peut voir deux femmes Gaëlle Enganamouit et sa copine Ahanda connue sous le pseudo khalifa, se livrer à des actes sexuels.
Pourtant, l'article 341-1 bis du code pénal camerounais condamne l'homosexualité.
Selon le texte, "est punie d'un emprisonnement de six mois à cinq ans et d'une amende de 20 000 FCFA à 200 000 FCFA toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe".
Plus d'un mois après la diffusion de cette vidéo, le gouvernement camerounais n'a toujours pas réagi.
La ministre de la promotion de la femme et de la famille, n'a pas fait de communication comme elle en a désormais l'habitude dans ce genre d'affaires.
Des ONG ont dénoncé ce silence des pouvoirs publics.
Impunité généralisée
Alphonse Ayissi le président de la Fondation Camerounaise des consommateurs (FOCACO), a également dénoncé la visibilité LGBT dans les villes du Cameroun.
Selon cet activiste, certaines multinationales tentent de vulgariser l'homosexualité au Cameroun à travers leur campagne publicitaire ce qui est une violation de la loi et une atteinte aux valeurs de la société Camerounaise.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com
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