Uhuru Kenyatta (ph)

Le Président kenyan, Uhuru Kenyatta, rêve d’une Afrique unie, prospère et croit que si l'Afrique veut être un géant manufacturier, elle doit supprimer les frontières coloniales qui séparant les pays les uns des autres.

Kenyatta a fait part de sa conviction pour un meilleur devenir de l’Afrique le 23 novembre dernier lors d'une visite d'Etat de deux jours en Afrique du Sud.

Devant les participants du Forum d’affaires Afrique du Sud-Kenya à Pretoria, le Président kenyan a déclaré que « ces frontières n'étaient pas faites pour nous. Si nous voulons devenir des géants, nous devons bannir ces frontières ».

Sur des particularités qui existent à certaines frontières en Afrique, Kenyatta a révélé avoir abordé un sujet avec son hôte sud-africain Sur l’une de ces particularités frontalières, Kenyatta a déclaré que « J’ai dit à mon frère … le ridicule de nos frontières. Au Kenya, nous avons une frontière délimitée avec d'un côté la Tanzanie, où les gens qui vivent à la frontière, la communauté Maasai, formaient autrefois un pays. Aujourd'hui, ils sont kenyans, ils sont tanzaniens et pourtant ce sont des parents mais ils vivent des deux côtés de la frontière. Ce n'est pas correct ».

Il s'est dit heureux d'apprendre que le South Africa Airways et le Kenya Airways ont convenu d'un cadre de partenariat stratégique en vue de la création d'une compagnie aérienne panafricaine qui tirera parti des capacités et des avantages des deux compagnies aériennes.

A sa suite, le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a déclaré que plus de 40 entreprises sud-africaines ont investi sur le marché kényan au cours des deux dernières décennies.

Ramaphosa a fait noter que les États africains ne peuvent plus être des fournisseurs de matières premières au monde et des importateurs de biens de consommation et d'équipement. Il a appelé les gouvernements, les investisseurs, les entrepreneurs et les chefs d'entreprise de différents pays africains à se réunir pour explorer de nouveaux partenariats et conclure des accords qui stimulent de nouveaux échanges et investissements.

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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