L’ancien Premier Ministre, Guillaume Soro, a été convoqué le mercredi 24 novembre 2021, par la justice française, concernant l’affaire qui l’oppose à Michel Koudou Gbagbo.

Il ne s’est pas rendu à l’audience laissant l’injonction à ses avocats de déposer une note au bureau de Mme Sabine Khéris, vice-présidente en charge de l’instruction.

Sa défense a déposé une requête de nullité contre le dossier d’instruction. Ils soutiennent que, cette position est partagée par le Procureur de République de paris, François Molins, qui a classé sans suite la plainte du fils de Laurent Gbagbo, le 19 mars 2012, rappelant que : 

« Les faits dénoncés entrant dans le champ d’application de la règle d’immunité et ne sont par conséquent, pas légalement susceptibles de poursuites devant les juridictions pénales françaises. »

Une requête qui n’ébranle pas l’avocate du Député de Yopougon qui compte mener son combat jusqu’au bout.

 « Libres à eux de communiquer comme ils veulent, mais de notre côté, on entend aller jusqu'au bout », a indiqué Me Habiba Touré, jointe par un confrère, avant d’assurer. « Les arguments évoqués sont hors sujet en ce qui nous concerne ».

L’ancien chef rebelle est poursuivi le Tribunal Judiciaire de Paris pour répondre aux accusations suivantes : « Arrestation », « enlèvement », « séquestration » ou « détention arbitraire » suivi d’une libération avant le 7ᵉ jour. »

Selon la Justice française, les faits ont été commis du 29 mars 2011 au 11 avril 2011 à Abidjan, lors de la crise postélectorale.

Donatien Kautcha, Abidjan