Côte d'Ivoire : Crise à la chefferie Abatta village, le doyen d'âge lance un appel à l'apaisement
La crise qui secoue la chefferie du village d'Abatta, dans la commune de Bingerville, continue d'avoir cours.
Si au début, c'était le choix du chef en conformité avec la tradition qui posait problème, à ce jour la pomme de discorde reste l'arrêté préfectoral reçu par André Abito, doyen d’âge d’Abatta , Augustin Danho ne veut pas laisser prospérer ces dissensions entre les fils de son village.
Il a lancé un appel pressant à l’apaisement et aux retrouvailles à tous les ressortissants du faubourg afin de tourner la page de la crise, pour se consacrer au développement de la localité.
C’était à l'occasion d'une rencontre avec les médias tenue sur la place publique du village, comme sur place constaté par KOACI.
“Je demande aux frères égarés de revenir. S’ils adorent Jésus pourquoi laisser la vérité pour l’argent. Je voudrais les voir tous aux funérailles le 27 novembre. Le linge sale se lave en famille. On peut toujours trouver une solution”, a lancé à l'endroit de tous les fils et filles du village, Augustin Danho, doyen d'âge d'Abatta.
Une réaction qui fait suite aux échauffourées qu'à connu ledit village le jeudi 18 novembre 2021 après la passation de charge entre le chef sortant, André Abito et Joseph Abito, le chef reconnu par l'administration.
"Je demande à l’administration préfectorale d’arrêter de diviser le peuple Atchan. Les Ebrié sont des pacifistes. Il ne faut pas faire qu’il y ait la violence", a martelé le doyen d'âge.
Quant à l'arrêté préfectoral délivré récemment par l'administration à Joseph Abito et qui confère légalement le droit d'exercer ses charges de chef de village, les dépositaires d'Abatta semblent ne pas vouloir le reconnaître. Puisque, à en croire, le doyen Danho,"les populations d’Abatta ne se sentent pas concernées".
Dans le même élan, Christophe Topé membre de la génération Tchagba a indiqué que la passation de charges qui s'est déroulée le jeudi 18 novembre 2021 est nulle et de nul effet. Pour le peu que, selon lui, un recours gracieux est pendant devant l’administration préfectorale.
Jean Chrésus, Abidjan
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