Côte d'Ivoire : 10è journée africaine de la sécurité routière, un cadre du Cosim : « Aujourd'hui, les accidents sont pires que les guerres d'hier »
A l’occasion de la 10è journée africaine de la sécurité routière, l’office de la Sécurité Routière (OSER) a organisé le vendredi 19 novembre 2021 une sensibilisation de la communauté musulmane à la mosquée du Mont Arafat de la Riviera Bonoumin dans la commune de Côte d’Ivoire.
Dans son sermon aux fidèles musulmans , le Docteur Arnan Konaté, 1er Adjoint au Cheick Ousmane Diakité, président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires religieuses de Côte d'Ivoire (COSIM), a insisté sur la responsabilité des uns et des autres sur les nombreux accidents constatés ces derniers années sur les routes ivoiriennes.
Pour le religieux les responsabilités sont partagées. Des parents qui doivent éduquer leurs enfants, la responsabilité des transporteurs, des chauffeurs de l’Etat, à travers le Ministère des transports et également la responsabilité des piétons qui ne respectent pas le code de la route quand ils traversent.
« Celui qui opte la vie à un être humain, il est considéré par Dieu comme celui qui ôte la vie à toute l’humanité. Il n’a pas de place chez Dieu mais à l’enfer », a-t-il indiqué. « Quand nous faisons le bilan des accidents sur les routes, nous disons que, la vie n’a pas de sens. Aujourd’hui, les accidents sont pires que les guerres d’hier », a-t-il poursuivi et de lancer. « Chacun de nous doit s’acquitter de ses devoirs (...) Nous devons faire l’effort pour être dans la tranquillité », a exorté l’Imam.
Le DG de l’OSER, Baffah Koné, qui représentait le Ministre des Transports, Amadou Koné, à la cérémonie est revenu sur le sens de la sensibilisation dans les lieux de cultes.
« Depuis le 7 juillet 2021, le Ministère des Transports a pu faire adopter par le Gouvernement une stratégie de sécurité routière qui met l’accent sur la sensibilisation, mieux définit une sensibilisation de proximité en créant des comités locaux de sécurité routière (Abengourou, Korhogo, Bouaké, Abidjan, Daloa). Nous sommes venus à la Mosquée parce que tous les troisièmes dimanche du mois de novembre, ont célèbre la journée africaine de la sécurité routière. Placé sous le sceau du recueillement, parce que, la stratégie a un leitmotiv (...) La mission de l’OSER c’est de collecter les accidents sur les routes sur l’ensemble du territoire national, de faire une base de données et de faire une analyse. Sur les 10 années, où nous avions effectué cette analyse, en moyenne on constate que, en Côte d’Ivoire, il 12 000 accidents que nous constatons en moyenne dans l’année. Il y a 21 000 blessés et en moyenne nous avons entre 1200 et 1500 morts. Quand il y a un accident de circulation, cela impute à 90 % à l’homme, 10 % concerne le véhicule et l’infrastructure routière. Nous faisons en sorte que par la sensibilisation et à la formation, nous avons fait beaucoup pour la route soit améliorée. Principalement tous les troisièmes dimanche du mois de novembre nous ciblons les lieux de prière pour la sensibilisation, dans les églises et les mosquées. Quand la parole vient d’un divin, on est mieux écouté... », a-t-il confié à la Presse.
Donatien Kautcha, Abidjan
Infos à la une
Il n'y a RIEN á ajouter... Ce sont ceux qui aiment la pagaille et le bordel qui sont au pouvoir depuis 11 ans. Ils "sanfrou-la-mort"
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire