Côte d'Ivoire : ANOPACI, Bilé Bilé se défend et reconnaît que des irrégularités ont émaillé la tenue de l'Assemblée générale du 13 octobre 2021
Dans une mise au point du Président par intérim de l'Association Nationale des Organisations Professionnelles agricoles de Côte d’ivoire (ANOPACI) publiée par KOACI le vendredi dernier dans laquelle, Bilé Bilé 1er Vice-président du bureau sortant est menacé de poursuites judiciaires, ce dernier a réagi.
Dans un document intitulé droit de réponse parvenu à la rédaction de KOACI, Bilé Bilé se défend et reconnaît néanmoins que des irrégularités ont émaillé, la tenue de l'Assemblée générale du 13 octobre 2021 «mais cela ne donne pas le droit à certains individus de se prévaloir ex-nihilo de la qualité de président par intérim de notre faitière ».
Ci-joint, le Droit de réponse de Bilé Bilé
«DROIT DE REPONSE
Dans une mise au point publiée sur le portail d’information Koaci.com, nous avions été cité par Monsieur Bony Clovis se disant président par intérim de l’Anopaci (Association Nationale des Organisation Professionnelles agricoles de Côte d’ivoire) relativement à l’assemblée générale de notre organisation qui s’est tenue le 13 octobre 2021.
Ces attaques contre ma personne ainsi que plusieurs autres membres du Conseil d’Administration de l’Anopaci appellent de ma part quelques observations sur les allégations retenues à mon encontre ainsi que des précisions.
En effet, est-il besoin de rappeler qu’au terme de l’Assemblée générale du 27 septembre 2019, l’ex-président Président N’Goan Aka Mathias a présenté un bureau dans lequel ne figurait nul part le sieur Bony Michel et qui avait quatre (04) vice-président. En l’occurrence, M. Bilé Bilé en qualité de 1er Vice-président et Ségui Michel, Mme N’Dri Véronique et M. Singo. Depuis cette date, aucune assemblée générale n’a été organisé. Du coup, l’on continue de s’interroger par quel procédé le sieur Bony Clovis se prévaut de la qualité de président par intérim de l’Anopaci.
Du reste, les textes de notre organisation l’Anopaci sont sans ambiguïté quant à la procédure de succession en cas de vacance du pouvoir. Selon les termes de l’article 32, « En cas de vacance de poste du président dans le dernier semestre de son mandat, le collège des Vice-présidents désigne en son sein le remplaçant jusqu’à échéance du mandat en cours ». Ce qui n’est d’ailleurs pas le cas puisque le mandat de l’ex-président court jusqu’en septembre 2023. Par contre, selon les textes de l’Anopaci, dans le cas où la vacance du poste de président intervient avant le dernier trimestre de son mandat, une assemblée générale élective est convoquée par le Conseil d’Administration dans les 3 mois qui suivent. Et, il convient de préciser que selon les dispositions de l’article 35-1 ‘’ le conseil d’administration peut valablement décider lorsque la moitié au moins de ses membres est présente ou représentée.
Malheureusement, et à notre grand étonnement après le décès de l’ex-président, nous sommes convoqués à une réunion des Vice-présidents le 17 septembre 2021 où nous découvrons 3 nouvelles personnes dont le sieur Bony Clovis qui soutiennent être des vice-président de l’Anopaci. Logiquement pour ne pas cautionner cette forfaiture moi et le vice-président Ségui Michel avions émis des préalables quant à la présence des nouveaux vice-présidents. Le préalable n’ayant pas été vidé, nous avions décidé de ne pas participer à ce qui avait tout l’air d’un passage en force.
Or, ce qu’il convient de noter, c’est que bien avant la disparition de l’ex-président, une pétition avait été engagé par 2 tiers des membres du Conseil d’Administration en vue de la tenue d’une assemblée générale pour mettre fin à deux années de blocages et de léthargie. C’est ce qui a abouti à la tenue des assises du 13 octobre 2021. Il y a eu certes des irrégularités mais cela ne donne pas le droit à certains individus de se prévaloir ex-nihilo de la qualité de président par intérim de notre faitière. Car, au moment opportun ces dysfonctionnements seront communiqués afin que force reste à la loi.
En tout état de cause, le sieur Bony Clovis qui n’est qu’un vice-président imaginaire gagnerait à se ressaisir quant aux actes délictueux que lui et ses complices tapis dans l’ombre pourraient posés au nom et pour le compte de l’Anopaci.
Par ailleurs, je me réserve le droit de saisir les autorités compétentes ainsi que les institutions partenaires si tel est que le sieur Bony Clovis continue de se prévaloir de la qualité de président par intérim de l’Anopaci.
1er Vice-président du bureau sortant ».
Wassimagnon
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