Cedeao : Projet de reformes parlementaires et démocratiques, systèmes électoraux à évaluer
Sidie Mohamed Tunis, le président du parlement de la CEDEAO (ph)
Le président du parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Sidie Mohamed Tunis, plaide pour l’élection des députés du parlement sous régional au suffrage universel direct et a assuré que l’élection directe demeure le programme politique phare de son mandat.
Le président du parlement de la CEDEAO a fait cette déclaration au cours de la cérémonie d’ouverture du séminaire parlementaire le 13 octobre 2021 à Winneba, une localité située à 60 km d’Accra la capitale ghanéenne. La rencontre vise à évaluer les systèmes électoraux dans les Etats membres de la CEDEAO afin d’identifier les défis et de proposer des solutions aux différentes insuffisances observées dans l’organisation des élections.
Le séminaire parlementaire de haut niveau, qui regroupe des universitaires, des experts en sciences politiques, en systèmes électoraux et des professionnels des médias, se tient au Ghana du 12 au 15 octobre 2021. Il est axé sur le thème « deux décennies d’élections démocratiques dans les Etats membres de la CEDEAO : réalisations, défis et perspectives ».
Pour son souhait que les députés de la CEDEAO soient directement élus, Tunis a déclaré qu’ « en tant que président du parlement de la CEDEAO, je suis engagé à faire de l’élection au suffrage direct des députés du parlement, l’un des héritages démocratiques les plus marquants de la législature en cours ».
De ce fait, Tunis a annoncé la désignation du Président ghanéen Nana Akufo-Addo au poste de « Champion » pour piloter le projet de l’élection directe des membres du parlement de la CEDEAO par les citoyens des États membres. Il a ajouté que deux autres personnalités, l’ancien Président Mahamadou Issoufou et Mohamed Ibn Chambas, s'associeront au Président Akufo-Addo pour élaborer une feuille de route pour l'élection directe des membres du parlement de la CEDEAO.
Dénonciation des coups et tripatouillages constitutionnels
Le président du parlement de la CEDEAO a profité de ce séminaire pour dénoncer les tripatouillages constitutionnels pour se maintenir au pouvoir dans des pays de la sous-région. Tout en condamnant les coups d’Etat en Afrique, notamment ceux du Mali et de la Guinée, le président Tunis a attiré l’attention des participants sur le phénomène qui consiste à modifier la Constitution d’un État à l’approche d’une élection ou avant l’expiration du mandat du président sortant.
Tout en dénonçant les « vices qui compromettent le système électoral d’un pays et font disparaître les principes fondamentaux de la démocratie », Tunis a formulé le vœu que le séminaire puisse identifier les insuffisances ainsi que les bonnes pratiques dans l’organisation des élections dans les États membres.
Deuxième session et répartition des 115 sièges du parlement
Selon le service de presse le CEDEAO, le présent séminaire de hait niveau sera suivi de la deuxième session extraordinaire 2021 du parlement de la CEDEAO, du 18 au 22 octobre 2021 toujours à Winneba. Cette session s’intéressera notamment à l’examen et l’adoption du projet de budget du parlement communautaire pour l’exercice 2022.
Le parlement de la CEDEAO est composé de 115 sièges pour les 15 pays. Pour l’attribution des sièges, il est garanti à chaque Etat membre un minimum de cinq sièges. Les 40 sièges qui restent sont répartis proportionnellement à la population de chaque pays. Sur la base de cette répartition, le Nigeria dispose de 35 sièges, le Ghana 8, la Côte d’Ivoire 7, le Burkina Faso, la Guinée, le Mali, le Niger et le Sénégal ont 6 sièges chacun. Les autres pays à savoir le Bénin, le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée Bissau, le Libéria, la Sierra Leone et le Togo ont 5 sièges chacun.
Les 115 législateurs dresseront un bilan des systèmes électoraux dans les États membres, identifieront les défis et avanceront des propositions de solutions possibles aux différentes insuffisances observées dans l'organisation des élections et autres menaces à la démocratie dans la région. Ils identifieront également les lacunes et les bonnes pratiques pour la conduite des élections dans les États membres et feront des recommandations pour améliorer les élections au sein de la Communauté.
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
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Puaahhhh c’est déjà échoué cette commission: elle part sur une base corrompue sans pied solide, ibn chambas c’est l’incarnation de la corruption elle même ça; il faut garer des types comme ça dans les oubliettes si vous voulez renouveler la peau et l’esprit de la cedeao. Son gros ventre actuellement explique toute la corruption et les peaux de vin dont il se nourrissait au niveau des chefs d’états africains pour produire des rapports mensongers à leur valeur soit au niveau de la cedeao ensuite quand il était représentant de l’ONU. Méfiez vous de tout regroupement où se trouve cet individu sulfureux de ibn chambas qui ne connaît que l’argent, argent sans aucun état d’âme ni couleur. Puaahhhh ibn chambas
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