L’artiste congolais Aurlus Mabélé, qui aura fait vibrer à la fois mélomanes africains et occidentaux sous le rythme de sa musique, a tiré sa révérence l’année dernière. 

Si tant est qu’il est clair qu’un artiste ne meurt du fait de ses œuvres, l’hommage qu’a choisi de rendre au Roi du Soukous le célèbre chorégraphe français d’origine Congolo-camerounaise, Prince Gautier à travers son maxi-single intitulé 

"Faites comme moi", semble déjà ressusciter Aurlus Mabélé.

Un opus musical dont la sortie officielle, apprend-on auprès du service managérial de l’artiste présent à Abidjan depuis quelques jours, se fera très bientôt. Ce qui pourra hisser l’artiste dans ce nouvel album c’est surtout la reprise de son titre "Afro Klyps", paru en décembre 2012 et le remix de la chanson "Afro Klyps", composée d’ailleurs avec la collaboration de l’ex -membre du Quartier Latin, CNN et le célèbre Disjoker français DJ Evra.                                               

En attendant la sortie officielle de l’œuvre discographique du désormais artiste-chanteur, ces deux titres susmentionnés  restent disponibles sur les différentes plateformes de téléchargement de musique.

Faut-il le rappeler, Chorégraphe depuis les années 2000, c’est à partir de 2007 que Prince Gautier Maskott entame sa carrière d’artiste-chanteur et mettra cinq ans plutard, soit en 2012, deux singles sur le marché.

À l’instar de Ziké, Vitale, John Yalley, Gadougou la Star de la Côte d’Ivoire et de Julie Mabeya , Fally Ipoupa de RD Congo, pour ne citer que ceux-là, la reconversion du statut de danseur à artiste pour Prince Gauthier Maskott va connaitre une vitesse de croisière.

Aussitôt, ce dernier va bénéficier, en si peu de temps, d’un capital d’estime auprès des mélomanes du Cameroun, sa seconde patrie.

Et en 2017, 2018 et 2019, muni de son propre label qu’est "MMP Productions", l’artiste Prince Maskott sort ses titres à succès "Doucement" "Te quiero" et "N’Dombolo à Prestige".

Avec les clips réalisés respectivement à Abidjan (Côte d’Ivoire), Biot (France) et à Brazzaville (Congo).

Jean Chresus, Abidjan