Ethiopie : Accusés d'ingérence, sept responsables de l' ONU priés de quitter le pays dans les 72h
Le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed (ph)-
Sept responsables de l’ONU ont été priés de quitter le pays dans un délai de 72 heures pour ingérence.
Accusés par Addis Abeba d’ingérence dans les affaires intérieures du pays , sept responsables d'agences de l'ONU ont été déclarés persona non grata, a annoncé jeudi le ministère des Affaires étrangères.
Les humanitaires ont été priés de quitter le pays dans les 72 heures .
« Le ministère des Affaires étrangères de l'Éthiopie, dans des lettres publiées aujourd'hui, (...) a déclaré persona non grata sept personnes travaillant pour diverses ONG internationales » indique le communiqué .
« En vertu des lettres adressées à chacun des sept individus listés ci-dessous, tous doivent quitter le territoire de l'Éthiopie dans les 72 prochaines heures », ajoute le ministère, citant les noms de sept responsables d'agences de l'ONU, dont le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) et le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha).
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit "choqué" par la décision d’ Addis Abeba.
Jeudi , Washington a menacé d'imposer de nouvelles sanctions aux responsables éthiopiens .
Depuis 10 mois, la guerre fait rage depuis plus de dix mois au Tigré, où le Premier ministre Abiy Ahmed a envoyé l'armée pour renverser les autorités régionales issues du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), qu'il accuse d'avoir orchestré des attaques contre des camps militaires fédéraux.
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