Cameroun: Soupçons de trafic d'organes à l'hôpital central de Yaoundé
Hôpital central de Yaoundé (ph)
L’hôpital central de Yaoundé fait face à des accusations de trafic d’organes humain.
Une famille d’un jeune homme décédé le 19 septembre accuse le personnel médical d’avoir soustrait certaines parties du corps du défunt. Joseph pierre Fouda, le directeur dudit hôpital dénonce des allégations mensongères. Le ministre de la Santé publique a prescrit une enquête.
Des organes manquent à l’appel
Selon la famille du jeune homme décédé, le corps de leur proche a été délesté de son cœur, de ses reins et de son sexe.
Le jeune décédé avait subi une opération chirurgicale au sein de l’hôpital central de Yaoundé, présenté comme l’un des plus grands du pays.
Dans une vidéo, la famille soutient que l’opération chirurgicale faisait suite à une violente agression du jeune homme dans les rues de Yaoundé le 10 septembre dernier.
Il décèdera quelques jours plus tard après avoir subi une opération chirurgicale pour le sauver.
Les proches de la victime accusent le personnel médical d’avoir prélevé « illégalement » des organes sur leur « frère.»
Démenti
En réaction, le directeur de l’Hôpital central de Yaoundé, le Pr Pierre Joseph Fouda, reconnaît que la victime âgée de 22 ans a été reçue aux urgences le 10 septembre 2021 «pour plaie pénétrante au niveau de la fosse lombaire gauche».
« Ce qui exigeait une opération pour réparer les dégâts internes », poursuit-il.
Selon le directeur de l’hôpital, « le malade est sorti contre avis médical malgré toutes les explications sur les risques encourus.»
« Le patient est revenu quatre jours plus tard présentant des signes d’une grave infection abdominale. Il a été opéré. Les trouvailles opératoires étaient une plaie de l’intestin et des selles dans la cavité abdominale. Les médecins ont coupé l’intestin atteint et l’ont raccordé à la peau mais « le patient est décédé dans un tableau de sepsis généralisé », conclut-il.
Pour cette affaire qui ternit l’image du plus grand hôpital de la capitale camerounaise, le ministre de la Santé publique Manaouda.
Malachie a prescrit une enquête.
Dans un pays où les morgues des hôpitaux sont régulièrement accusées de trafic d’organes humains, l’hôpital central de Yaoundé est déjà au centre de tous les soupçons.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com-
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