Marc Vincent et Pierre Dimba (ph)

La Côte d'Ivoire continue de se ravitailler en vaccins contre la COVID-19. Ce vendredi 17 septembre 2021 en fin de matinée, elle a reçu à l'aéroport international Félix Houphouet Boigny d'Abidjan Port-Bouët, 816000 doses du vaccin Sinopharm, issu d'un laboratoire de Beijing en Chine.

La réception de cet important lot de vaccins anti COVID-19, s'inscrit dans le cadre de l'initiative COVAX qui a dejà permis à la Côte d'Ivoire de recevoir plusieurs autres types de vaccins, notamment Astra Zeneca et Pfizer.

Si le gouvernement ivoirien a pu obtenir ces 816000 doses du vaccin Sinopharm qui viennent complèter son stock de vaccins anti Covid-19 estimé pour le moment à 3 millions de doses, c'est aussi grâce à ses partenaires internationaux dont l'UNICEF.

Présent à l'aéroport Félix Houphouet Boigny de Port-Bouët pour la réception de cet lot de vaccins, le ministre de la Santé et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba N'Gou a exprimé toute sa gratitude à cet organisme qui aide la Côte d'Ivoire à se ravitailler en vaccin anti COVID-19.

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" Nous remercions l'UNICEF, l'OMS et tous les autres partenaires qui nous ravitaillent en vaccins dans notre pays. Lors du dernier conseil des ministres, le gouvernement a annoncé que des mesures urgentes allaient être prises pour renforcer la vaccination dans notre pays face à la flambée des cas de COVID, surtout au mois d'août, avec le nombre de morts que nous avons eu. Il était important que nous puissions accélérer la vaccination pour que la plupart des Ivoiriens puissent être vaccinés. Nous avons fait un plan d'approvisionnement avec notre partenaire l'UNICEF et ce matin, nous recevons une première tranche de 816.000 doses de Sinopharm", a déclaré le ministre.

À en croire, la Côte d'Ivoire va continuer chaque jour à recevoir des vaccins. "le dimanche 19 septembre 2021, nous allons encore recevoir des vaccins de Astrazeneca qui vont venir renforcer le stock de vaccin que nous avons. L'objectif, c'est de réunir d'ici à deux semaines, 2.600.000 doses de vaccins, qui permettront d'accélérer la vaccination", a-t-il ajouté.

Le ministre Pierre Dimba a également fait savoir que le gouvernement est en train d'intensifier la vaccination à Abidjan, parce que la capitale économique de la Côte d'Ivoire reste l'épicentre de la maladie avec 95 pour cent des cas COVID-19.

" Les cas positifs et les formes graves sont pour la plupart des gens qui ne sont pas vaccinés. Je voudrais inviter les populations à se protéger en allant se faire vacciner. L'intérieur du pays ne sera pas oublié, les vaccins déployés dans les grandes villes ". 

Le ministre de la Santé et de la couverture maladie universelle a tenu à rassurer les Ivoiriens sur l'authenticité des vaccins qui sont mis à leur disposition avec l'aide des partenaires tels que l'OMS et l'UNICEF. Il a en outre, révélé que l'objectif de la Côte d'Ivoire est d'acquérir 12.000.000 de doses de vaccins. Pour le moment, elle est à plus de 3.000.000 de doses.

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Également présent aux côtés du ministre de la Santé et de la couverture maladie universelle, le représentant de l'UNICEF en Côte d'Ivoire, Marc Vincent, s'est dit fier de réceptionner les 816.000 doses de Sinopharm qui vont aider le gouvernement Ivoirien dans sa campagne de vaccination contre la COVID-19.

Il a par ailleurs, félicité la Côte d'Ivoire qui, selon lui, a un programme ambitieux de vaccination contre la COVID-19. "Des partenaires comme l'UNICEF seront toujours là pour accompagner le gouvernement. Nous continuerons à apporter la logistique nécessaire pour le convoyage des vaccins à l'intérieur du pays et veiller à leur bonne conservation ", a promis, Marc Vincent. Il a pour finir, invité le personnel enseignant à se faire vacciner en cette période de rentrée scolaire avant le début effectif des cours.

Notons qu'à ce jour, ce sont 1.600.000 personnes qui ont déjà été vaccinées contre la COVID-19.

Par ailleurs et pour rappel, se faire vacciner contre la covid-19 ne vous empêchera pas de l'attraper ni de la transmettre, situation unique en son genre au-delà des fortes craintes et soupçons quant à cette "vaccination" pour une maladie finalement assez bénigne (moins de 0,5% de létalité, ndlr).

Wassimagnon