Christine Mboma (ph)

La performance exhibée par la namibienne Christine Mboma, qui est fraichement médaillée d’argent sur 200 m aux Jeux Olympiques (JO) de Tokyo, laisse dubitatif un ancien sprinteur polonais.

L’ancien sprinteur et champion d'Europe en salle du 200 m en 2002, Marcin Urbas, dit avoir passé en revue les performances exceptionnelles de la namibienne Mboma aux JO de Tokyo et demande aux organisateurs qu'elle soit testée afin de savoir le sexe réel de la médaillée.

Mboma, 18 ans, développe l'hyperandrogénie, une production élevée de testostérone que la normale dans le corps. Elle a obtenu à deux reprises un record du monde des moins de 20 ans à Tokyo, dont 21,81 secondes pour remporter la médaille d'argent derrière la jamaïcaine Elaine Thompson-Herah.

Au regard de ce résultat, le polonais Urbas qui est rapporté par le journal Marca a demandé à la jeune namibienne qui est aussi détentrice du record du monde U20 du 400 m avec 48,54 secondes à être testée pour savoir si elle est une femme.

Pour appuyer sa demande, Urbas a d’abord relevé que « l'avantage de la testostérone de Mboma par rapport aux autres participants est visible à l'œil nu » avant d’ajouter qu'il est injuste de voir Mboma battre tous ces records du monde avec une telle facilité.

Rappelons que la jeune athlète namibienne a été empêchée de s'aligner sur 400 m, sa distance de prédilection, à cause du règlement sur les athlètes hyperandrogènes. Cette décision a relancé le débat concernant les femmes atteintes des Différences du Développement Sexuel (DSD) et des niveaux naturels élevés de testostérone.

Mensah correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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