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Côte d'Ivoire :  Lutte contre le travail des enfants, Me Adama KAMARA plaide pour que les agriculteurs bénéficient des mécanismes de protection sociale
 

Côte d'Ivoire : Lutte contre le travail des enfants, Me Adama KAMARA plaide pour que les agriculteurs bénéficient des mécanismes de protection sociale

 
 
 
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© Koaci.com - jeudi 05 août 2021 - 13:58



Maître Adama KAMARA ministre de l'Emploi et de la protection sociale était présent hier au lancement de la journée internationale pour l'élimination du travail des enfants.


Il s'est fait l'avocat des agriculteurs en plaidant pour que ces derniers aient accès aux mécanismes de protection sociale existant pour apporter une solution structurelle à la problématique de la lutte contre le travail des enfants.


"En effet, nous ne pouvons pas occulter le fait que le phénomène du travail des enfants à aussi une cause économique, liée notamment à la faiblesse du pouvoir d'achat de nos braves paysans et aux maigres moyens à leur disposition pour faire face à des besoins essentiels comme l'accès au soin" s'est justifié, le ministre. 


Il estime que, plus de 60 ans après l'indépendance de la Côte d'Ivoire, il paraît impérieux que les agriculteurs, les paysans qui ont porté l'économie de du pays puissent bénéficier des mécanismes appropriés et accessibles à tous, tels que la Couverture maladie universelle (CMU) et le Régime social des travailleurs indépendants (RSTI).


Ministre de l'Emploi et de la protection sociale, par ailleurs, Président du Comité interministériel de lutte contre le travail des enfants (CIM), Adama KAMARA doit assurer l'accès de toutes les populations ivoiriennes à ces instruments protecteurs et en particulier les paysans qui donnent tant à la Côte d'Ivoire.


 

Il a donc engagé la Première Dame à ses côtés dans cette ambition de permettre aux agriculteurs de bénéficier désormais d'une assurance maladie retraite, car selon lui, un paysan qui bénéficie d'une pension de retraite pourra subvenir aux besoins de sa famille et n'existera pas de ses enfants et des autres enfants de le remplacer dans les travaux champêtres, un paysan qui peut se soigner plus aisément se fera moins souvent remplacer par ses enfants dans les champs.


"Au vu de tout cela et connaissant votre engagement pour la cause des enfants de Côte d'Ivoire pour qui vous êtes une véritable mère, je voudrais pouvoir bénéficier de votre appui et de votre engagement à nos côtés, afin qu'au soir du 31 décembre 2021, dans son discours å la nation, Son Excellence monsieur le Président de la République, puisse annoncer que désormais les agriculteurs ivoiriens jouissent effectivement d'un statut social reconnu leur permettant d'avoir accès à une retraite, comme celle des fonctionnaires et à une assurance maladie comme tout citoyen d'une nation dont on peut être fier", a ajouté, le ministre.


Il a annoncé qu'en liaison avec le ministre d'État, ministre de l'Agriculture, un groupe de travail a été mis en place par arrêté interministériel. Ledit groupe a pour mission d'identifier toutes les actions nécessaires pour faire bénéficier aux paysans du dispositif de protection sociale en vigueur.


Ce processus permettra à terme, a plus de 5 millions de paysans de se soigner correctement à travers la CMU, de constituer une épargne à consommation différée dont ils pourront jouir en cas de suspension d'activités ou à la retraite à travers le Régime social des travailleurs indépendants (RSTI) et de bénéficier pour le cas spécifique des femmes agricultrices en grossesse de revenus durant leur période de maternité pendant environ 3 mois toujours à travers le RSTI.


Comme l'a indiqué le Président du Comité interministériel, cette ambition concerne les agriculteurs de toutes les spéculations menacées du fait du travail des enfants.


 

Conscient de la nécessité de lutter contre le travail des enfants, le Gouvernement a entrepris dès le début de cette année, avec l’appui de ses partenaires, le renforcement et la poursuite des projets et des programmes qui impactent durablement les causes profondes.


Maître Adama KAMARA a rappelé que de nombreuses campagnes de sensibilisation et de mobilisation communautaires sont menées, à cet effet, par le biais des médias et d’activités communautaires. Et ces activités ont déjà été réalisées dans 61 localités de Soubré, Grand-Zatry, Buyo et M’bato et vont se poursuivre pour atteindre au moins 155 localités d’ici la fin de l’année.


Il a précisé que dans la même dynamique, le Gouvernement poursuit la pérennisation et l’extension progressive du Système d’Observation et de Suivi du Travail des Enfants (SOSTECI) à l’ensemble des régions de la Côte d’Ivoire.


"Pour cette année, nos efforts devraient nous permettre d’installer le SOSTECI dans au moins 80 nouvelles localités dont 5 départements, 25 Sous-préfectures et 107 villages. Enfin, ces activités s’accompagnent d’une réforme visant à renforcer les capacités des Inspecteurs du Travail pour mieux les outiller en vue de lutter efficacement contre le travail dans tous les secteurs", a conclu, le ministre.


Wassimagnon 


 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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