Côte d'Ivoire : Souleymane Diarrassouba à propos de la cherté de la vie : « les augmentations constatées ne sont pas spécifiques à la Côte d'Ivoire »
Souleymane Diarrassouba, ministre du Commerce et de l’Industrie s'est prononcé cet après-midi sur l’évolution des prix des produits de première nécessité.
Cette sortie fait suite aux nombreuses plaintes des populations relativement aux hausses qui ont été relayées et amplifiées par les médias et les réseaux sociaux.
Il a affirmé que les augmentations constatées ne sont pas spécifiques à la Côte d’Ivoire.
"En effet, partout dans le monde, avec la reprise économique caractérisée par une reprise de la demande beaucoup plus forte que prévue, après une année 2020 marquée par la pandémie à coronavirus, et les tensions sur les matières premières, l’inflation reprend de la vigueur. L’Indice des prix alimentaires de la FAO a progressé pour le 12eme mois consécutif et s’établit à 127,1 points, avec un bond de 5,8 points, la plus forte hausse mensuelle depuis 2010. Ainsi, les prix internationaux de la plupart des produits ont augmenté au deuxième semestre 2020 et ont encore marqué un fort rebond au premier semestre de 2021", s'est justifié, Souleymane Diarrassouba.
Selon lui, le prix du maïs a été multiplié par plus de deux ; ceux du soja, du sucre et du blé ont augmenté respectivement de 61%, 52% et 26%.
"La forte demande d'aliments pour animaux en Asie et les contraintes sur la croissance de la production agricole mondiale ont alimenté la hausse des prix", a-t-il ajouté.
Prenant le cas de la Côte d’Ivoire, le ministre a avoué que les évolutions des prix des produits de première nécessité ont été globalement maîtrisées au cours du premier trimestre de 2021 comparativement à la même période de 2020, avec un approvisionnement régulier des marchés avant la crise énergétique, grâce aux différentes mesures prises par le Gouvernement.
"La situation aurait été encore pire s’il n’y avait pas eu de réaction", a indiqué, M. Diarrassouba.
" Par exemple, le prix de l’huile de palme raffinée étant aligné sur le prix AIPH du régime de palme ou de l’huile brute, le prix du régime de palme a augmenté de 47,44 F/kg en décembre 2020 à 61,14 F/kg en janvier 2021, puis à 77,75 F/kg en juillet 2021, soit une hausse de 62% ; quant à l’huile de palme brute, le prix est passé de 399F/kg en décembre 2020 à 497 F/kg en janvier 2021, puis à 627 F/kg en juillet 2021, soit une hausse de 57% tandis que le prix de l’huile raffinée de 25L est passé de 19600 F en décembre 2020 à 22500 F en juillet 2021, soit une hausse de 14,79%. Le prix de la tonne de blé est passé de 250 euros en janvier 2021 à 300 euros en juillet 2021, soit une hausse de 20%, combinée à une hausse du coût de fret de 20% alors que le prix de la tonne de farine de blé n’a augmenté que de 5% entre janvier et juillet 2021", a expliqué, le ministre du Commerce et de l'industrie.
Il a reconnu que le rationnement des entreprises en électricité, le décalage de la saison des pluies et le contexte international (forte demande internationale, hausse du coût du fret, hausse du coût des intrants importés) ont conduit à des hausses sur certains produits sur le marché, notamment les protéines d’origine animale (viande, poisson), l’huile de palme raffinée et le ciment, et certains produits vivriers du fait de baisse saisonnière de l’offre locale.
Pour se défendre, il a soutenu que les prix de ces produits affichés sur les réseaux sociaux semblent exagérés et ne cadrent pas avec la réalité.
"A titre d’illustration, le sac de riz de 22,5 kg rizière vendu à 12.900 FCFA en 2020 coûte aujourd’hui entre 12.425 FCFA et12.600 FCFA. Le bidon d’huile de 20 L qui coûtait 16.500 FCFA est vendu aujourd’hui (selon la marque) entre 17 975 et 18 000 FCFA pour Palme d’Or, entre 18 200 FCFA et 19 100 FCFA pour AYA et entre 20 200 FCFA et 20 400 FCFA pour Dinor", a-t-il soutenu.
Selon lui, face à la hausse des prix de certains produits de première nécessité, différentes mesures ont été prises pour préserver le pouvoir d’achat des ménages.
"Toute intervention du Gouvernement sur le marché est faite en concertation avec les acteurs du marché (industriels, importateurs, distributeurs, etc.) pour d’une part protéger le pouvoir d’achat des consommateurs et d’autre part protéger l’outil de production et les emplois, sources de revenus", a indiqué, le ministre.
Il a donné les prix de la viande dans certaines localités du pays.
"A Bouaké, le kilogramme de viande avec os est vendu au prix de référence de 2000 FCFA et la viande sans os à 2200 FCFA/kg; à Korhogo, le kilogramme de viande avec os est à 1700 FCFA et la viande sans os à 1800 FCFA/kg. Dans le District d’Abidjan, les prix maxima convenus avec les acteurs demeurent en vigueur, c’est-à-dire 2600 FCFA/kg pour la viande de bœuf avec os au détail et 2800 FCFA/kg pour la viande de bœuf sans os au détail", a précisé le ministre.
Il a mentionné que le marché est suffisamment approvisionné en produits vivriers de saison. Ainsi, l'igname kponan, bêtê et glinglin sont largement disponibles. Il en est de même pour le gombo, et la patate douce.
Souleymane DIARRASSOUBA a rassuré les consommateurs qu'avec la fin du rationnement des entreprises et ménages en électricité, il est noté une tendance à la baisse des prix au détail de certains produits, notamment les matériaux de construction.
"La botte de fer qui était vendue à 52000 FCFA en 2019, puis à 47000 FCFA en décembre 2020, entre 52000 FCFA et 54000 FCFA de janvier à avril 2021, puis entre 56000 FCFA et 60000 FCFA pendant le rationnement a baissé à 54000 FCFA aujourd’hui. Le sac de ciment CPJ 42.5 au détail coûtait 4200 FCFA en décembre 2020, puis 4000 FCFA entre janvier et avril 2021 et entre 5000 FCFA et 6000 FCFA pendant la période de rationnement de l’électricité, est vendu aujourd’hui entre 4200 FCFA et 4500 FCFA, presqu’au prix de décembre 2020. Je voudrais vous assurer que nous allons continuer de renforcer la surveillance du marché ; nos équipes seront encore plus présentes dans les marchés sur toute l’étendue du territoire", a-t-il déclaré.
Le ministre a annoncé que la concertation avec les différents acteurs se poursuit et les échanges avec les différents acteurs permettront de trouver des solutions durables qui n’obèrent pas le pouvoir d’achat des populations.
"En cas de nécessité, nous allons prendre des mesures d’encadrement des prix. J’invite les populations au calme et à la sérénité, à ne pas céder à la panique et éviter de diffuser des informations qui sont de nature à perturber le marché", a conclu M. Diarrassouba.
Wassimagnon
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He Allah ! Kabako ! Ça aussi se dit ministre. Des voyous, des plaisantins, des incompétents ont pris la côte d'ivoire en otage. Ce clown raconte des bêtises pas possible. Ces idiots djouls ont trop humilié notre pays et continue de l'humilier. Il faut que ça s'arrête. Ko "La forte demande d'aliments pour animaux en Asie". C'est pas possibles. Han ! Cote d'ivoire yako !
Je suis d'accord avec toi.... Le PR- DRAMANE n'a pas tenu au plus 5% de ses promesses. Il nous a menti en 2010 face á Gbagbo. Il nous a roulé dans la farine. N'zueba Konan continue de pleurer silencieusement.
La réaction de ce "petit ministre" ne m'étonne pas.... Un ministre Ivoirien et son Roi et associés ne savent JAMAIS si le peuple souffre..... " Le peuple ne mange pas du goudron..."
Autrement dit, cette bande d'incapables de djoulavernement, n'a aucune solution contre la cherté de la vie. Pire, la cherté de la vie n'est que rumeur et une vue de l'esprit, exagérée par les ivoiriens sur les réseaux sociaux. C'est bien connu avec cette secte de rdr : quand on est incapable d'apporter une solution à un problème, on accuse autrui de vouloir vous nuire, nuire au pouvoir du minabilissime phd en économie de sindou.
Mdr de crise energetique nous sommes passes a une demande mondiale plus forte qu en 2020, ahahahaha n importe quoi. En plus le ministre ne connait meme pas les prix parcequ entre ce qu il dit et ce qui se pratique sur les marches y a une grande difference. Bref on retiendra que les prix ne baisseront pas d ici demain. Faites avec la nouvelle normalite en Cote d Ivoire, c est ca l emergence et le developpement promis. Mdr, aux militants et sympathisans du Rhdp quand la pluie tombe elle ne tombe pas sur les seuls minoritaires que nous autres sommes, elle tombe sur tous les Ivoiriens (meme vous autres qui etes loin du pays ) et les habitants de la Cote d Ivoire.
Notre margouillat national disait en 2010: " Quand on a échoué, on quitte le pouvoir. Quand on est incapable de réconcilier les ivoiriens, on quitte le pouvoir. Quand on ne peut pas arranger le panier de la ménagère, on quitte le pouvoir". Mais bizarrement, notre margouillat qui a lamentablement échoué s'accroche au pouvoir, même avec des mandats illégaux. Il ne veut plus partir. Car ils ont tous peur d'affronter la justice du peuple. Kabako ! Kiokiokiokio
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