Cameroun : Des réseaux d'avortements clandestins démantelés à Yaoundé, au moins 300 fœtus tués
Les auteurs présumés d'avortements clandestins ont été arrêtés à Yaoundé la capitale du Cameroun.
Le responsable d'un réseau d'avortements clandestins au quartier Etoa-Meki à Yaoundé et son assistant ont été déférés le 23 juin dernier au tribunal de première instance de Yaoundé révèle C.T, le journal à capitaux publics.
Des fumeurs de chanvre
Selon le journal à capitaux publics, qui cite une source sécuritaire à la brigade de Nlongkak, tout est partie de l'arrestation d'un groupe de consommateurs de stupéfiants.
Le groupe était constitué de 4 garçons et 2 filles. Ils ont été arrêtés quelques jours avant.
"Nous avons constaté que l'une d'elle âgée de 17 ans était mal en point et saignait abondamment. Après exploitation, elle a avoué qu'elle venait de subir 1 avortement volontaire. La concernée nous a remis le contact de l'auteur de cet avortement ainsi que le lieu où cette opération été pratiquée. Nous lui avons tendu une embuscade", a expliqué la source sécuritaire.
Pris dans la nasse
Le 18 juin, le suspect est surpris par les gendarmes en flagrant délit alors qu'il travaillait sur une jeune fille de 19 ans dans un local insalubre.
Sur les lieux, les gendarmes ont saisi du matériel et des médicaments d'origine douteuse.
Le local sera immédiatement scellé.
Le coût de l'avortement oscille entre 10000 et 50000 FCFA en fonction de la durée de la grossesse, précise le journal. Soit, entre 15 et 75 euros.
Des "médecins" sans qualification
Âgé de 45 ans, le suspect et son assistant, sans qualification pratiquait cette activité clandestine depuis trois ans.
Dans la foulée apprend-on, un autre réseau d'avortements clandestins sera démantelé au quartier Mokolo toujours à Yaoundé par les éléments de la brigade de Nlongkak.
Au moins 300 bébés tués
En août 2020, un réseau de médecins pratiquant l'avortement illégal avait été démantelé à Yaoundé.
Le principal suspect dans ce réseau d'IVG, était étudiant en 5e année de médecine dans un institut privé de la capitale camerounaise.
Interpellé, il avait été rapidement relaxé.
Au moins 300 bébés avaient été tués dans par ce réseau constitué d'étudiants en médecine.
Ces avortements avaient rapporté la presse locale, étaient pratiqués sur des jeunes filles dont l'âge varie de 15 à 20 ans.
Le principal suspect avait avoué travailler avec des médecins dans certains centres hospitaliers de Yaoundé.
Une pratique condamnée par la loi
La loi camerounaise considère l'avortement comme une infraction pénale et le punit d'une peine d'emprisonnement et d'une amende, sauf en cas de viol ou de menace sur la santé de la mère.
"Est punie d'un emprisonnement de 15 jours à un an, et d'une amende de 5000 à 200 mille FCFA, ou de l'une de ces deux peines seulement, la femme qui se procure l'avortement à elle-même, ou qui y consent", précise l' article 337 du code pénal.
Plus nuancé l'article 339 dudit code encadre l'avortement.
L'avortement est autorisé, " si la vie de la mère est en danger ou si les faits sont accomplis par une personne habilitée et justifiés par la nécessité grave de sauver la mère d'un péril grave pour sa santé. En cas de grossesse issue d'un viol, l'avortement médicalisé ne constitue pas une infraction après attestation du ministre public sur la matérialité des faits."
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-joindre la rédaction camerounaise de Koaci au (237) 691 154 277 ou Cameroun@koaci.com.
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MERCI KOACI et son correspondant permanent au Cameroun qui fait un très bon travail pour les KOACInautes........... Qu'est-ce qu'il se passe au Cameroun ??.. Pourquoi la société Camerounaise est devenue brutalement ainsi ces derniers temps ??>>.. Que fait Chantal Biya..... Chez moi en Côte d’Ivoire, notre blonde 1ere dame, Dominique, se bat pour la lutte contre les exploitations des enfants dans les plantations de cacao et autres. abus....... Elle ne porte jamais de tignasse(perruque)
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