Côte d'Ivoire : Un leader de jeunes depuis Mankono: « On ne peut pas oublier ce qui s'est passé, mais nous devons obligatoirement nous pardonner »
Mepha Dosso s'exprimant devant son auditoire (ph KOACI)
Ce Samedi 03 juillet 2021 au foyer des jeunes, des ex belligérants composés de jeunes proches des différents candidats aux élections législatives passées, se sont rencontrés pour aplanir leurs différends. Cette jeunesse résidant à Mankono veut prendre un nouveau départ après une fracture en son sein, consécutive aux élections législatives du 06 mars et celles des partielles du 12 juin 2021.
« La réconciliation est une nécessité pour notre jeunesse qui a rencontré des difficultés du fait de certaines incompréhensions pendant les élections législatives passées. Des jeunes qui étaient de meilleurs amis ne s'adressaient plus la parole. Il est donc important pour nous, de nous inscrire dans la vision de paix du président de la République (...) Il est bon qu'on se parle. Il est temps qu'on se pardonne. On ne peut pas oublier ce qui s'est passé, mais nous devons obligatoirement nous pardonner.
Mankono a besoin de l'union de ses fils et de ses filles. Nous en avons besoin pour accompagner le développement que nous connaissons depuis l'avènement du président Alassane Ouattara au pouvoir. Sans réconciliation, sans pardon, aucun développement n'est possible.» a déclaré Mepha Dosso coordonnateur des jeunes du RHDP de la région du Béré, principal acteur de cette rencontre qui vise à ressouder le tissu social fragilisé pendant les campagnes électorales dans l'objectif de promouvoir des valeurs de paix.
Face à leurs parents, chefs coutumiers et aux imams dont Bakayoko Mohamed qui a donné une conférence autour du thème ''pardon et réconciliation : quels enjeux pour la jeunesse de Mankono ? '', l'imam a invité les acteurs politiques à œuvrer pour une jeunesse unie et apaisée, expliquant que « pour aboutir à une vraie réconciliation, il faut que les responsabilités soient situées. Il faut que les bourreaux reconnaissent leurs torts pour que les victimes acceptent de pardonner. Et cela doit se faire dans le respect et la sincérité, dans la parole et aussi dans les faits.»,
Karamoko Moussa, président de la jeunesse de l'ex candidat Fofana Hassan, décédé quelques jours après sa victoire lors des élections du 6 mars 2021, et les autres responsables de jeunesses des ex candidats, se sont engagés à prendre à bras le corps ce processus du pardon et de réconciliation initié.
T.K.Emile, Bouaké
tkemile@koaci.com
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La vie est ainsi faite. Nous les intelligents Ivoiriens, nous avons oublié, le GRAND MAL que feu- Houphouet Boigny nous a fait, en nous envoyant une personne inconnue qui nous crée de sérieux problèmes depuis 27 ans. Si feu- Houphouet n'avait pas agi maladroitement ainsi, il n'y aurait pas eu de massacre et de guerre dans notre pays. "C'est ça la VERITE".
C'est ça ta vérité. T'es vraiment pathétique.
@zozo-to, souffre donc de «sa vérité» puisque la tienne qui consiste à adorer aveuglément et sans réfléchir, le minabilissime mandela de sindou n'est pas la sienne. On respecte toutefois, ta «vérité».
@ZEZETO......... Des VERITES TROUBLANTES "du vieux-Baobab @SRIKA" (comme certains KOACInautes m'appellent), dérangent beaucoup... Je te répète encore et encore.... Après la mort d'Houphouet Boigny, un coup d'Etat était inévitable á cause de la mauvaise politique de N'zueba; mais il n'y aurait pas eu de guerre civile et massacre si feu- Houphouet Boigny n'avait pas fait cette GRAVE erreur..... Mais nous faisons avec. L'erreur est humaine.. Il n'y a pas un seul Chef d'Etat qui n'a jamais fait d'erreur sur cette terre des hommes ; même si celle de H- Boigny était très grave.
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