Afrique du Sud : Accusé d'avoir caché un «don électoral», Cyril Ramaphosa blanchi par la cour constitutionnelle
La cour constitutionnelle ,plus haute juridiction du pays a donné raison ce mardi au président Cyril Ramaphosa accusé d'avoir menti sur le financement de sa campagne de 2017 pour la présidence de son parti, le Congrès national africain (ANC).
Cyril Ramaphosa était accusé d’avoir caché un don électoral au parlement estimé à 500.000 rands (35.000 dollars)
Chargé de la lutte anti-corruption, la médiatrice de la République Busisiwe Mkhwebane avait accusé dans un rapport en 2019 M. Ramaphosa d'avoir délibérément induit en erreur l'Assemblée nationale
Ce jeudi, la cour constitutionnelle, comme la haute cour de justice a tranché en faveur du Président.
Le juge Chris Jafta a estimé que la médiatrice de la République « a eu tort sur les faits et sur le plan légal en ce qui concerne la question de savoir si le président avait délibérément trompé le Parlement »
Selon lui, aucune preuve n'est venue appuyer les allégations de blanchiment d'argent ou le fait que le président ait personnellement bénéficié de dons de campagne précisant que ces enquêtes ne relevaient pas de la compétence de la médiatrice.
Dès son arrivée au pouvoir, le Président sud-africain Cyril Ramaphosa avait promis d'éradiquer la corruption qui a fragilisé le Congrès national africain (ANC) au pouvoir et l'Etat encore plus sous le règne de son très controversé prédécesseur Jacob Zuma.
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