Visite des prêtres Vodou (ph)

Des prêtres Vodou ont effectué une curieuse visite aux yeux du public dans la matinee du dimanche dernier 20 juin à l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema de Lomé (AIGE) au Togo suite à une décharge de foudre près d’un avion de la compagnie Ethiopian Airlines.

Selon le directeur général de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Togo (ANAC), le Colonel Dokissime Gnama, les prêtes ont effectué le déplacement a l’aéroport pour faire une cérémonie devant éviter que la foudre ne frappe un autre appareil dans l’aérogare.

Visite des prêtres et état de l’avion

La visite des prêtes Vodou à l’aéroport a suscité des commentaires sur les réseaux sociaux à tel enseigne que le directeur général de l’ANAC a dû s’expliquer.

A l’opposé des premières informations qui ont fait état d’un déplacement des prêtres Vodou a l’aéroport pour purifier un avion d’Ethiopian Airlines, le Colonel Gnama Latta a précisé qu’il n’a jamais été question de purification du Boeing 787 Ethiopian Airlines.

Pour les faits, il a expliqué que « l’avion n’a pas été foudroyé en l’air comme le disent certains. Aucune personne à bord de l’avion n’a été blessée. Après l’incident, tous les passagers ont été transférés sur un autre vol Ethiopian Airlines ». Partant de cette explication, le Colonel Gnama Latta a assuré que l’avion est sur le tarmac de l’AIGE et attend d’autres contrôles avant de redécoller.

Avant d’en arriver sur le motif du déplacement des traditionalistes à l’aéroport de Lomé, le directeur général l’ANAC a déclaré que les visiteurs ont effectué leur déplacement sur les lieux à la suite d’une décharge de foudre avec une intensité qui a touché l’avant gauche de l’aile du Boeing. En termes de bilan, un agent de l’aviation a été frappé et a été évacué pour des soins hospitaliers. 

Souhait pour le futur

La conception du tonnerre sur le plan traditionnel ne laisse pas indiffèrent les croyants du culte Vodou qui trouvent au-delà de sa survenue une manifestation des dieux et ce qu’il faut faire pour obtenir leur clémence.

De nos jours, avec la diversité des croyances, si cérémonie il doit y avoir dans l’avenir, il serait souhaitable que cela se fasse dans un cadre restreint pour ne pas susciter des interprétions qui dépeindront à tort et à travers les valeurs traditionnelles mais aussi entacher l’image du bénéficiaire.

Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana

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