Gabon : « Coup d'état avorté », des présumés putschistes et leur chef devant un tribunal militaire
Kelly Ondo Obiang et cie
Des soldats impliqués dans un coup d’Etat avorté en 2019 ont comparu devant une cour militaire .
Le lieutenant Kelly Ondo Obiang et ses 8 coaccusés, issus de la garde nationale ont comparu, en tenue civile, devant un tribunal militaire pour le putsch manqué du 7 janvier 2019.
Ce jour, sept des putschistes présumés s'étaient emparés du siège de la radio-télévision nationale.
Se réclamant d'un Mouvement patriotique des jeunes des forces de défense et de sécurité du Gabon, le lieutenant Kelly Ondo Obiang, chef des putschistes, avait appelé ses compatriotes à se soulever contre le président Ali Bongo, dont il disait douter de la capacité à continuer à assumer sa charge.
« J’ai pris mes responsabilités avec trois frères d’armes. J’ai fait appel au peuple, pour que le peuple gabonais puisse défendre sa souveraineté », a-t-il dit. « Je me suis rapproché de mes hommes pour défendre la patrie. Donc, ce n’est pas une association de malfaiteurs, mais une association de patriotes ».
Au moment des faits, le chef de l'État, Ali Bongo se remettait au Maroc d'un AVC dont il avait été victime alors qu'il participait à une conférence économique en Arabie saoudite, laissant son vice-président exercer le pouvoir en son absence, sur décision de la Cour constitutionnelle.
Avec un Ali Bongo, diminué, qui semble ne plus rien maitriser, nombreux sont les observateurs qui s'interrogent de savoir comment fonctionne le Gabon.
Reste à savoir combien de temps cela durera...
Amy Touré
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Ils doivent nombreux à se dire, si ça avait pu marcher, en attendant ils restent gouvernés par un légume aux ordres d'on ne sait qui...
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