Côte d'Ivoire : « Manipulés et divisés par Babily Dembélé », des ex-combattants depuis Ferké se disent prêts à « servir face à l'avancée du Djihadisme »
Des responsables des ex-combattants lors de l'AGO à Ferké (ph KOACI)
Ce dimanche 20 juin 2021, les ex-combattants se sont réunis en Assemblée Générale Ordinaire (AGO) à Ferkessedougou comme rapporté par une source sur place. Au cours de cette AGO, plusieurs questions ont été débattues. Entre autres la trop grande précarité dans laquelle vivent les ex-combattants, l'oisiveté trop dangereuse de beaucoup d'entre eux. Les uns et les autres se sont prononcés sur toutes ces questions et souhaité que le gouvernement, avec à sa tête le président de la République, soit regardant sur leur condition sociale.
« Nous nous mettons à la disposition de l'État de Côte d'Ivoire, certains d'entre nous peuvent encore servir surtout en cette période difficile de l'avancée du Djihadisme. À défaut, que l'État nous insert quelque part dans le tissu social afin que nous quittions cette trop grande précarité dans laquelle nous sommes... » a plaidé Ouattara Ladji, le président de la Fédération des Associations des Ex- combattants de Côte d'Ivoire.
Toujours au cours de cette assemblée générale, les ex-combattants ont demandé la libération de leur président statutaire, Ouattara Youssouf, aujourd'hui en détention à la Maison d'Arrêt et de Correction d'Abidjan (MACA), suite à des déclarations que ce dernier aurait faites.
À ce propos Ouattara Ladji alias Ladji justice, n'a pas manqué d'accuser le président d'un parti politique, le CIDP de Babily Dembélé, indiquant que « Tous nos problèmes sont venus de notre collaboration avec Babily Dembélé. Ce monsieur a manipulé toutes les associations des ex-combattants de tous les bords au point où nous étions devenus sont instrument politique. Nous nous en sommes rendus compte et nous l'avons abandonné dans son aventure. Malheureusement, notre président en paye les conséquences en se retrouvant en prison.»
Ouattara Ladji a donc demandé la clémence du chef de l'État au nom de ses camarades pour la libération de Ouattara Youssouf. Il faut préciser que Babily Dembélé, président du CIDP est lui-même en prison. Tout en reconnaissant leur trop grande implication dans la politique il y a quelque temps, les ex-combattants disent désormais prendre distance et s'éloigner définitivement du champ politique. « Vous n'entendrez plus jamais les ex-combattants se mêler de politique. Nos revendications sont justes pour que les ex-combattants aient une vie décente... », ont-ils fait savoir.
Enfin, à la fin de cette grande rencontre, une déclaration a été lue dans laquelle, les ex-combattants souhaitent bénéficier des fonds FASI, FAFCI et de divers financements de projets initiés par le gouvernement.
T.K.Emile, Bouaké
tkemile@koaci.com
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Des vieux pères comme ça, vous chercgez jetons sinon ce sont des jeunes soldats qu'il faut pour foutre une rouste efficace à ces bandes armées qui profitent de la passoir Roch Kaboré noyé dans sa rue et son champagne... .
Ce pays est vraiment tombé bas. D'anciens rebelles qui revendiquent l'aide de l'état alors qu'ils devraient tous être en prison. Des gens qui ont pris des armes contre les institutions qui veulent se faire passer pour des sauveurs maintenant. Et les 15 millions reçus après votre séance de tirs il y a quelques années? Le jeton est fini hein....
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