Plus de 20 000 personnes ont été vaccinées, deux semaines après le lancement de la vaccination contre la COVID-19, destinée dans un premier temps au personnel de la santé et aux personnes de plus de 55 ans, présentant des commorbidités, selon un point fait le ministre de la santé Pr Charlemagne Ouedraogo. 

Deux semaines après le lancement de la vaccination contre la COVID-19, le ministère de la Santé a fait le point sur l´évolution de la campagne. 

Dans une présentation, le directeur général de la santé publique (DGSP), Dr Emmanuel Seini, a annoncé plus de 20 mille personnes vaccinées à ce jour. 

Il a noté qu’il y a quelques effets secondaires indésirables comme des maux de tête, des courbatures, qui sont normaux et passagers.

Le ministre de la Santé Pr Charlemagne Ouedraogo a d’abord rappelé que le vaccin contribue à réduire la propagation du virus dans nos communautés. 

Il a souligné que cette session vise justement à donner la bonne information aux journalistes pour qu’ils contribuent à réduire les effets des messages anti vaccination et à un renforcement de l'adhésion des populations. 

«Il n´y pas de suicide collectif à l´échelle mondiale, mais il y a des soins collectifs», a rassuré le Pr Charlemagne Ouédraogo. 

En rappel, le Burkina Faso qui a reçu 115.000 doses de vaccins a entamé le 2 juin sa campagne de vaccination. Pour cette première vague campagne de vaccination, la priorité a été accordée aux agents de santé, en première ligne de la lutte anti-Covid-19. 

Cette campagne concerne également les personnes vivant avec des commorbidités (insuffisance rénale, diabète, etc..) et les candidats au pèlerinage de la Mecque, qui selon les dernières informations sera annulé pour les personnes non résidentes en Arabie-Saoudite. 

Boa, Ouagadougou