Nassénéba Touré

Un atelier sur l'actualisation et la validation du document de réforme des Institutions de formation et d'éducation féminine (IFEF) se tient à Grand-Bassam du 15 au 17 juin 2021. En plus des Directions centraux et autres responsables de programme du MFFE, une quarantaine de participants venus d'autres ministères et organisations prendront part aux travaux.

Une seule problématique sera au centre des débats qui dureront trois jours, «comment faire en sorte que la formation dans les IFEF soit une réponse à l'opérationnalité des auditrices dans divers domaines d'emplois ».

En l'absence de Nassénéba Touré, ministre de la Femme de la famille et de l'enfant c'est le Directeur de cabinet du ministère qui a donné, le coup d'envoi des travaux de cet atelier.

Djiké Claude Raymond a rappelé l'impérieuse nécessité d'adapter le contenu des formations ainsi que leur diversification aux exigences du monde du travail. Selon lui, il s'agit d'enrichir les réflexions menées par des experts en insistant sur l'employabilité des auditeurs et leur autonomisation.

Dembélé Mariam, Directrice de la formation du MFFE a présenté les institutions de formation et d'éducation féminine comme des écoles de seconde chance qui fournissent des offres alternatives de formation aux plus vulnérables.

La réforme des IFEF est une quête d'efficacité de l'offre de la formation en vue de l'insertion professionnelle et la participation active de la femme au développement économique. Dembélé Mariam soutient que pour atteindre ces résultats, les IFEF se doivent de connaître des aménagements, des changements et de nouvelles orientations.

«Le tout est de parvenir à des formations à des métiers en tenant compte du genre et de la qualité des ressources humaines », a-t-elle ajouté.

La Directrice a enfin indiqué que l'atelier est «un creuset d'échanges afin d'approfondir les réflexions, d'apporter des questionnements pertinents, de proposer de nouvelles orientations, d'appréhender les défis émergents et de changer les approches, en vue de permettre à l'école de la deuxième chance de jouer pleinement son rôle dans le processus de développement du pays.

Wassimagnon