Burkina Faso : La gendarmerie alerte sur des cas d'agression sexuelle, après le viol sur sur des mineures
La gendarmerie nationale du Burkina Faso a alerté sur des cas d'agression sexuelle, après le viol sur sur des mineures de 10 ans par un trentenaire vivant en couple dans un quartier populaire de Ouagadougou.
Selon les faits rapportés par la gendarmerie, l'homme ayant la trentaine révolue, vivant en couple avec une femme est impliqué dans le viol sur deux fillettes de 10 ans en classe de CM1 et CE2.
Ce homme, dont la femme serait en province, abusait sexuellement des fillettes de son voisinage, en l'absence de son épouse.
Selon la première victime, l’adulte l’a un jour interpellée de retour d’une boutique, où elle avait été envoyée par sa maman. L'ayant interceptée sur le chemin, il la renvoya chez lui pour chercher une pince dans sa cour, chose que la fillette de 10 ans, accepta.
La fillette arriva dans la cour mais ne vit pas de pince. L’homme arriva au même moment et lui dit de rentrer dans sa chambre, que la pince doit être sous son lit. Ignorant tout du plan de l’homme, la fillette entra dans la chambre du monsieur.
Alors, l’homme se précipita dans la chambre et referma sa porte. Une fois à l’intérieur, il menaça la fille de ne pas crier au risque de lui faire du mal. Il traina la fillette dans son lit et abusa d’elle sexuellement.
Après son forfait, il donna des injonctions à la fillette de ne jamais révéler ça à ses parents. Ce fut le premier cas de viol sur cette dernière.
Par la suite, l’acte s’est répété, puis devenu une habitude entre les deux. Un jour la fillette était couchée à la maison et sa tante constata qu’il y’avait un liquide qui coulait de son vagin. Interrogée, la fillette ne donna pas de réponse.
Avant cela, sa maman avait constaté un changement de comportement en elle, sa démarche également n’était pas la même. La fillette, s’était rétractée et rejetait tout en bloc.
Au vu de la gravité du constat et de la pression des parents, la fillette décida alors de raconter les faits en dénonçant l’auteur de ses blessures vaginales. Le diagnostic d’un gynécologue a permis de confirmer le viol.
En outre, le même auteur entretenait d’autre rapport avec une première fillette dans la discrétion. C’est donc le deuxième cas qui a révélé le premier.
Selon toujours la gendarmerie, plusieurs cas de viol sont signalés leurs brigades avec une fillette de trois ans comme la plus jeune victime connue.
En outre, les élèves sont fortement impliqués dans les cas d’abus sexuels. Certains se permettent de séquestrer d’autres filles mineures et font venir des adultes pour entretenir des rapports sexuels avec ces dernières.
Ces adultes en contrepartie, donnent de l’argent qui est reparti entre eux, à expliqué la gendarmerie a appelé à dénoncer tout cas suspect ou avéré de viol.
Boa, Ouagadougou
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