Au Cameroun, l'armée dément un nouveau massacre dans la région du Nord-ouest secouée par la crise anglophone depuis fin octobre 2016.

Une vidéo rapidement devenue virale montrant de nouvelles scènes de massacres de civils est apparue sur les réseaux sociaux le 6 juin dernier. 

Selon le capitaine de vaisseau Atonfack Guemo Cyrille Serge, chef de la Division Communication au ministère de la Défense, il s'agirait de "montages" et d'un "assaut de désinformation" et "d'intoxication" pour "fragiliser" le moral des forces de Défense et de sécurité.

Le porte-parole du ministère de la Défense soutient que des militaires camerounais ont effectué des opérations de terrain le 1er et le 5 juin derniers qui se sont soldées respectivement par la mort de 4 et 5 combattants séparatistes et de nombreux blessés.

"Au lendemain de ces ripostes énergiques, de Eruku et Bafanji, la propagande sécessionniste appuyée comme à l'accoutumée par certains médias et organisations non gouvernementales et internationales d'obédiences bien connues font chorus de prétendus massacres perpétrés par les forces de défense et de sécurité", soutient le capitaine de vaisseau Atonfack.

Le 14 février 2020, les autorités camerounaises avaient démenti le massacre de civils à Ngarbuh avant de se contredire.

 Sous la pression de la communauté internationale et à l'issue des enquêtes, Yaoundé a reconnu l'implication des militaires accompagnés de bergers Bororos dans le quartier Ngarbuh à Ntumbaw.

L'opération militaire avait fait 23 morts dont des femmes et des enfants. 

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.

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