Côte d'Ivoire : Sécurité, retour des barrages sur le pont de Gaulle, souvenir souvenir
Barrage policier sur le Pont de Gaulle samedi soir à Abidjan (ph KOACI)
Ça faisait longtemps. Retour des barrages de contrôle sécuritaire sur des axes où ils ont marqué l'histoire récente du pays, comme constaté sur place par KOACI à Abidjan dans la nuit de samedi à dimanche.
Samedi soir, aux alentours de 22 h, pris dans un embouteillage à l'abord du pont Charles de Gaulle à Abidjan, on pensait à un accident au loin.
Plus on se rapprochait d'un supposé point de choc automobile, plus des hommes en uniforme s'apercevaient. De fait, nous crûmes un temps à une situation d'extrême, mais plus la distance diminuait, plus nos suppositions disparaissaient.
Un barrage avec des hommes en arme, à vrai dire, nous nous y attendions pas tant nous pensions être depuis dix ans, comme passés à autre chose. Un "poste de contrôle" policier, ici tenu par des CRS, comme ceux qui participaient au spectacle d'un pire ivoirien entre 2000 et 2010.
Nonobstant, pas de contrôle de papier ou d'identité qui hier furent décriés, seule la dimension fouille sécuritaire fut à l'ordre des agents armés de fusils automatiques flambants neufs, loin des kalachnikovs usées d'antan.
Des fouilles minutieuses de tout aspect suspect pouvant être contenu dans un véhicule, valise, sac, comme si l'impression d'une alerte sécuritaire dominait l'essentiel du surprenant dispositif.
Ce que nous subodorions fut confirmé par nos sources sécuritaires, bien évidemment contactées au regard de cette situation extraordinaire. En effet, les récents événements, attaques au nord (Kafolo, ndlr) et à Abidjan (N'Dotré, ndlr); ont fait monter d'un cran le niveau d'alerte sécuritaire.
Des informations iraient dans le sens de tentatives de circulation d'armes ou d'engins explosifs visant à outiller de possibles malintentionnés. Dans ce contexte, la prudence est de rigueur et immanquablement on surveille de près les potentiels suspects mouvements.
Si nous nous étions habitués à ce sentiment de liberté de circulation, la réalité des trafics des nuisibles rappellent qu'il ne tient parfois qu'à un fil.
Amy Touré
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Merci pour l'info. Quelle qualité de redaction.
Merci au gouvernement de retser pro-actif. Surtout ne pas se laisser surprendre, parce que certains Ivoiriens ne survivent que par la force des armes. Sans armes, ils deviennent de gentils petits papillons voltigeurs, de pays en pays.
bon travail il faut pas être stupidement naïf tous les pays sérieux sont sérieusement sécuriser dans ce monde de terrorisme etcccc
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