Des accusés (ph)

Le Commissaire adjoint de police (ACP) Benjamin Agordzo et Dr Frederick Yao Mac Palm ainsi que huit autres personnes soupçonnées d'avoir joué divers rôles dans une tentative de déstabilisation (coup d’Etat) du Ghana ont plaidé non coupables à quatre chefs d'accusation.

Pendant que les deux premiers suspects cités ont été accusés de complicité de haute trahison, les huit suspects, jugés pour complot de haute trahison, ont été remis en liberté sous caution contre un montant de 2 millions de Ghana cedis chacune soit un montant d’environ 190 millions F Cfa.

Les accusées doivent rendre compte au directeur du service de renseignement NIB les lundis et jeudis et déposer leurs passeports chez le greffe du tribunal. L’affaire qui a de nouveau été examinée le samedi 24 avril dernier est ajournée au 25 mai 2021.

Il est reproché aux accusés de faire partie d'une ONG connue sou le nom de Take Action Ghana (TAG), qui aurait prévu de se lancer des manifestations contre le gouvernement et « peut-être prendre le contrôle du gouvernement ». Sur les dix suspects, deux ont été accusés de complicité de haute trahison et les huit autres de haute trahison et de complot en vue de commettre une haute trahison.

Tous les accusés, y compris le Commissaire Agordzo, ont plaidé non coupables des accusations de complicité de haute trahison, de complot en vue de commettre une haute trahison.

A l’origine de cette affaire, les agences de renseignement avaient recueilli des renseignements en juin 2018 sur un prétendu plan du groupe de renverser le gouvernement et d'usurper le pouvoir exécutif.

Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana

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