Burkina Faso : Un collectif propose de réduire la vulnérabilité des éleveurs dans la lutte contre le terrorisme
Le SG du CISC, Dr Daouda Diallo remettant le rapport au président Kaboré (Ph)
Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) a présenté au président burkinabè Roch marc Christian Kaboré un projet qui vise à réduire la vulnérabilité des populations d'éleveurs, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
«On n’est venu présenter un projet qui consiste à réduire la vulnérabilité des populations éleveurs qui aujourd’hui sont pris en étau d’une part par les groupes armés terroristes et d’autre part, par la question de la stigmatisation», a déclaré le secrétaire général du CISC Dr Daouda Diallo, au sortir de l’audience avec le chef de l’état.
« Le président du Faso a été sensible au projet. Il a expliqué que c’est un projet pertinent qui interpelle différents ministères et (que) des dispositions seront prises dans les jours à venir pour mieux approfondir la réflexion », a-t-il indiqué.
Pour Dr Diallo, ce projet aborde une question très importante qui va militer en faveur de l’apaisement et de la sécurisation du Burkina Faso qui enregistre des attaques terroristes depuis 2015, ayant plusieurs centaine de morts et plus d’un million de déplacés internes.
Intitulé ''Programme de Réduction de la Vulnérabilité des Éleveurs Pasteurs'' (PREVU-Pasteurs), ce projet, selon le CISC, cet ambitieux projet vise à réduire de manière significative la vulnérabilité des éleveurs pasteurs pour renforcer leur intégration socioéconomique et sociopolitique dans un contexte de défis sécuritaire.
Les populations d’éleveurs, majoritairement des peuls, « sont prises en étau d’une part, par les groupes armés terroristes et d’autre part par la question de la stigmatisation alors que tous les Burkinabé sont aujourd’hui victimes de cette question », a-t-il souligné.
Le programme propose une réponse à l'élevage transhumant qui nécessite de grands espaces, au déficit de scolarisation des enfants des éleveurs et à la lutte contre la radicalisation des jeunes issus de ces populations vulnérables.
Selon Dr Diallo, « si nous traitons cette question de vulnérabilité des populations pasteurs-éleveurs, on va non seulement rehausser le niveau de l’éducation rehausser le niveau de l’éducation, réduire l’amplitude d’élevage transhumant ainsi que l’extrémisme et la radicalisation des enfants de ces populations pasteurs-éleveurs ».
Boa, Ouagadougou
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