Côte d'Ivoire : Extradition de Compaoré, le réseau Justice pour Sankara fait pression sur Abidjan
Il est question désormais de l’extradition ou non de Blaise Compaoré après que la justice militaire du Burkina a confirmé les charges retenues contre lui dans l’assassinat de Thomas Sankara en octobre 1987.
Nous le relevions dans un précédent article, car l’accusé a obtenu la nationalité ivoirienne datée du 17 novembre 2014, soit un peu plus deux semaines après son exil à Abidjan, le décret numéro 2014-701 annonçant sa naturalisation a été publié au Journal officiel daté du 18 janvier 2016.
Le réseau international Justice pour Sankara justice pour l'Afrique demande à la Côte d’Ivoire d’extrader M. Compaoré et à la France de mettre à la disposition de la justice burkinabè les archives relatives à l’assassinat de Thomas Sankara.
Le délibéré de l’audience de confirmation des charges, publié le 13 avril 2021 confirme la mise en accusation des principaux inculpés. Le dossier est désormais transmis devant le Tribunal militaire chargé du procès. Nous demandons que Blaise Compaoré soit extradé au Burkina Faso et que la France mettre à la disposition de la justice burkinabè les archives relatives à l’assassinat de Thomas Sankara.
La voie est donc ouverte pour organiser le procès. La date n’a cependant pas été fixée. Selon nos dernières informations, la justice militaire burkinabè se demande encore si elle doit commencer par le procès de l’affaire Sankara ou l’appel du procès du putsch de 2015.
« Nous exhortons la justice à commencer par l'affaire Sankara. Voilà plus de 34 ans que les familles des victimes du 15 octobre 1987 attendent que justice soit faite, que les restes des corps de leurs parents leur soient restitués afin d’organiser leur inhumation et pouvoir enfin faire leur deuil » indique le réseau avant d’exhorter.
« Nous savons désormais que tout n’a pas été fait du côté de la France pour transmettre « les documents produits par des administrations françaises pendant le régime de Sankara et après son assassinat, (…) couverts par le secret national » comme l'a promis le Président Emmanuel Macron à Ouagadougou en novembre 2017. En particulier nous demandons que les archives du Président François Mitterrand et de son cabinet comme celles du premier ministre Jacques Chirac, alors premier ministre et de son cabinet, couvrant la période précédant et suivant l’assassinat de Thomas Sankara, couvertes par le secret défense, soient transmises à la justice burkinabè. Nous exhortons les forces démocratiques et le peuple de Côte d’Ivoire à faire pression sur leur gouvernement afin que Blaise Compaoré qui a fait tant de mal à leur pays soit extradé sans tarder. ».
Efin, si la date du procès n’a pas encore été fixée, le dossier a, lui, été renvoyé devant le tribunal militaire de Ouagadougou et les charges confirmées.
Donatien Kautcha, Abidjan
Infos à la une
Un Burkinabé réfléchi ne devrait en principe pas défendre Dramane, puisqu'il protège le présumé assassin de T. Sankara, l'un des dignes fils d'Afrique...
Pendant ce temps, il ya un inconscient qui joue au feseur de miracle et protecteur du mossi blaise et qui oublie que son tour arrivera tôt ou tard.
Cette pression n'aura probablement pas d'effet . Le PR DRAMANE ne fléchira pas. Peut-être c'est "Jesus Christ" Macron qui pourrait le faire fléchir.
Eh vous la haut, vous ne voulez plus bénéficier des biens fait des eaux du littoral ivoiriens? En plus vous parlez gros français. Que nous ne savons pas si la justice dois commencer par l’affaire du putche manqué en 2015 où l’affaire de l’assassinat de Thoma sankara
Ce qui est triste dans tout cela, c'est qu'il y a tjrs des candidats nègres pour jouer les sous-préfets de l'occident en Afrique contre leurs propres peuples. Le cynisme, c'est qu'ils se débarrassent tjrs de ces sous-préfets avec une insolente ingratitude : les Mobutu, Bongo, Houphouët, etc, bientôt Compaoré. C'est une technique pour se disculper et dire que ce sont vos propres présidents qui ont commis ces crimes et non les impérialistes. Un homme politique en Afrique qui traîne des casseroles (crimes et détournements) ne peut travailler dans l'intérêt de son pays car, la menace de révélation de ces casseroles, rend dociles ces laquais Africains qui se prennent pour présidents. Le petit GROS par exemple ne sera jamais un bon président pour la CI puisqu'on le tient par les couilles. C'est le cas de Dramane lui-même et de tous les autres politiciens corrompus et qui aiment l'argent. Le vrai crime inavoué du Pr Gbagbo, c'est sa NON CUPIDITÉ. Sankara dérangeait pour les mêmes raisons...
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire