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Côte d'Ivoire :   Massacre de Duekoué, Amadé Ouérémi clame son innocence : « Moi aussi, je suis une victime, comme tous les témoins qui défilent à la barre »
 

Côte d'Ivoire : Massacre de Duekoué, Amadé Ouérémi clame son innocence : « Moi aussi, je suis une victime, comme tous les témoins qui défilent à la barre »

 
 
 
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 Il y a 3 ans
 
 
 
 
 
© Koaci.com - jeudi 01 avril 2021 - 18:17

Amadé Ouérémi


Le procès d'Amadé Ouérémi, accusé d'avoir commandité le massacre des populations à Duekoué carrefour dans l'ouest de la Côte d'Ivoire était à son quatrième jour d'audience.


Amadé Ouérémi à son arrivée ce jeudi au palais de justice d'Abidjan

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Au cours de l'audience du jour, l'accusé a fait part de son état de santé précaire au tribunal par le biais de l'avocate qui lui a été commise.


Amadé Ouérémi a souhaité s'asseoir pour répondre aux questions du juge parce qu'il ne se sent pas dans sa peau.


Sa requête a été prise en compte par le tribunal criminel présidé par le Charles Bini.


L'accusé a également plaidé auprès du Tribunal afin qu'il lui donne l'autorisation de donner le nom de ses complices, puisque selon lui, les témoins l'accuse comme s'il était le seul sur le terrain lors des massacres.


"J'étais un élément. Je n'accepte pas qu'on pense que j'étais seul. Je demande au Tribunal de me permettre de donner les noms de mes complices afin que ces derniers soient poursuivis aussi, parce que je n'ai pas agit seul", a expliqué, l'ancien mécanicien de vélo devenu rebelle.


En réaction, le juge, après avoir concerté les autres membres du tribunal lui a demandé s'il avait d'autres noms a dévoilé à part Fofana Losseni et le Commandant Coulibaly de Kouibly, des noms qu'il a toujours cités.


Amadé Ouérémi a déclaré non. Et le juge l'a rassuré que le tribunal tient compte de ses déclarations antérieures.


" Moi aussi, je suis une victime, comme tous les témoins qui défilent à la barre", a soutenu, le rebelle en clamant son innocence.


Suite aux doléances d'Amadé Ouérémi, la parole a été donnée à Klao Odette. Dans son témoignage a affirmé que ceux que son petit fils et son époux ont été tués au quartier carrefour dans leur fuite pour la mission catholique.


Selon elle, son petit fils a été tué à l'aide d'un chevron et son époux fusillé.


"J'ai reçu une balle à la main gauche", a déclaré, le témoin qui s'est présentée à la barre avec le bras droit amputé au niveau du poignet.


 

Klao Odette a affirmé que le jour des faits, elle a reconnu, Amadé qui était habillé en uniforme dozo mais il a nié tout en bloc.


Toha Ruffine, témoin des massacres de Duekoué carrefour, a confié au Tribunal que son neveu et son époux ont été abattus froidement à sa présence pendant qu'il se rendaient à la mission catholique lorsque les rebelles ont envahi la ville de Duekoué.


" J'ai été détroussé de mon portable. En chemin pour la mission catholique, j'ai vu des marrées de corps qui gisaient sur le sol", a révélé, le témoin.


Diaho Ivette a révélé que quatre de ses parents ont été massacrés dont une dame. Selon elle, les corps de trois membres de sa famille ont été retrouvés et un est porté disparu jusqu'à ce jour.


La victime a déclaré que, leurs habitations ont été pillées et incendiés.


"Les assaillants étaient armés de fusils de guerre, de machettes et s'exprimaient en malinké, moré et dans un français approximatif. J'ai vu Amadé au quartier carrefour de Duekoué il était habillé en treillis", a-t-elle précisé.


Le temoin a mentionné que Amadé Ouérémi s'est rendu à la mission catholique pour organiser le retour de ses parents de Bagouho quelques jours après le massacre et il avait réquisitionné des véhicules.


Gbouho Victor, a déclaré à la barre que trois forces étaient présentes à Duekoué carrefour après le départ des FANCI.


Selon lui, ce sont ces forces qui ont commis des exactions dans le quartier carrefour, citant au passage, les FRCI, les dozo, les hommes d'Amadé Ouérémi


Il a soutenu que, les massacres ont eu lieu à carrefour parce que les populations gueré qui ont fui leurs plantations s'étaient réfugiés dans ce quartier.


Gbouho Victor a soutenu que deux de ses demi frères ont été tués fusillés et leurs habitations ont été pillées.


Connaissez-vous Colombo, le chef milicien. Est-ce qu'il a combattu les 28 et 29 mars 2011?


En réponse à ces questions du juge, le témoin a déclaré qu'il connaissait le chef milicien mais qu'il ne peut pas confirmer que ce dernier a combattu contre les hommes d'Amadé.


Le juge a demandé à Amadé s'il a affronté les miliciens au carrefour Duekoué et s'il connaissait, le chef milicien.


 

"Non. Ce sont les éléments de Colombo qui ont massacré les populations à Duekoué. Moi j'étais un élément des FRCI aux ordres de Coulibaly. Quand nous sommes rentrés dans la ville elle était aux mains des libériens et des miliciens", a-t-il confessé.


L'accusé a également indiqué que les FRCI et les dozo ont tué des enfants et des bébés au carrefour.


Une autre victime du nom de Zéba Sidonie a témoigné que sa petite fille âgée de 4 ans a été violée et sa fille enlevée le 28 mars 2011 est introuvable jusqu'à ce jour.


Tout comme les précédents témoins, cette dame a soutenu avoir aperçu Amadé Ouérémi à la mission catholique mais elle ignore les raisons de sa présence.


Un témoin qui a voulu garder l'anonymat a révélé qu'il a été torturé à la Gendarmerie pendant plus de deux semaines par les rebelles, par qu'il était frère du fédéral FPI du Duekoué.


Selon lui, Amadé Ouérémi avait une troupe basée dans le mont Péko qui a combattu dans le quartier carrefour au moment des événements du 28 mars 2011.


Guela Christine a avoué que son mari est décédé parce qu'il était traumatisé par les tirs.


Sa nièce de 12 ans au moment des faits a subit des agressions sexuelles et a reçu une balle dans la jambe gauche qui sera amputée au niveau du genou.


Selon elle sa nièce est décédée par la suite faute de moyens. Le témoin a poursuivi que Amadé Ouérémi s'appelait, le "Général Amadé" et il régnait en mettre absolu à Duekoué.


Comme hier, deux dames ont plaidé comparaître, à huis clos, parce qu'elles auraient subi des violences sexuelles.


Wassimagnon



 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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Pourfendeur
A l'évocation des exactions subies, on croirait suivre un film d'horreur ! Et pourquoi maintenant, ce procès ? Ces gens vivent avec leur douleur niée, depuis 2011…
 
 il y a 3 ans     
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Maek
Où sont les pseudos soutiens du Rhdp ? Vouloir tout mettre sur la tête d'un seul homme , vraiment ? Mr Ouattara voulait etre president. Il avait ses chefs rebelles Soro et IB qui à leurs tours avaient des chefs de guerres. Tous se sont concertés , il y'a eu un conseil de guerre , un plan d'attaque et chacun devait avancer vers une position en rendant compte ! Amedé n'est qu'un exécutant. Les vrais procès , meme à la Cpi se feront à la chute de ce regime !
 
 il y a 3 ans     
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Khanel
Incroyable!
 
 il y a 3 ans     
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SRIKABLA
Gbagbo avait dit: " Quand on t'enoie, il faut savoir t'envoyer aussi....". Malheureusement dans une "jouissance" de tout genre, on devient souvent le Dieu-des-DIEUX. .. Amandé va payer CASH.. Salut aux KOACInautes.... SRIKA is bac apres 3 mois d'absence causé par COVID-19
 
 il y a 3 ans     
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@Marius
Amade ouremi ou la face hideuse de dramane ouattara et du rdr. C'est écœurant de voir comment ces lâches, ce sauteur de clôture n'ont jamais été capables d'assumer leurs actes. Jamais. L'enfer, c'est toujours les autres, jamais ces buveurs de sang des ivoiriens. On voit déjà le scénario : faire porter toute la responsabilité de ce génocide wê à un second couteau. Pouaaah
 
 il y a 3 ans     
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Ziegler
Tout comme le proces de Gbagb à la Haye, ici on a que des paroles, sans un debut de preuves. Alors, on observe
 
 il y a 3 ans     
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@Marius
Tchiééé!! 10 ans après tant de gâchis financiers et humains, cet adomouton vient nous dire qu'à la CPI c'était que des «paroles». Donc, l'abruti notoire, les témoignages poignants de vos 82 témoins militants bornés du rdr, c'était donc du pipeau et non des preuves, fussent-ils «exceptionnellement faibles» (selon le juge président de la coup d'appel) ?! Quand même curieux que Bensouda ne se soit pas rendue compte que c'était des «paroles» et non des «preuves» et ce, durant 10 ans. Après, quand je vais te traiter d'être si tellement bête, un mouton, un sans cervelle, c'est pour pleurnicher. Bandécon.
 
 il y a 3 ans
 
 
 
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