Togo : Sociétés de placement interdites, adhérents à rembourser
Illustration (ph)
Les sociétés de placement d’argent ou des titres de capital qui exercent illégalement au Togo sont priées de cesser avec effet immédiat leurs activités et à rembourser leurs adhérents.
Le ministre togolais de l’Economie et des finances, Sani Yaya, s’est saisi de l’affaire et a demandé hier lundi 29 mars 2021 au travers d’un communiqué aux sociétés de placement à cesser leurs activités mais aussi à procéder aux remboursements sans délai des sommes collectées, sous peine de poursuite pénale.
Justificatif
La décision est justifiée par le fait que les activités interdites sont illicites car les entités qui les entreprennent n'ont pas d’'autorisation requise aux fins d'exercer ces activités. Sur la nature des structures qui opèrent dans le placement, le ministre Yaya a expliqué qu’elles collectent des fonds auprès du public et proposent en retour « des gains mirobolants et flatteurs pour susciter l'engouement de la population à ces produits, l'exposant ainsi à un risque élevé de perte de l'épargne constituée durant tant d'années d'efforts ».
Les sociétés indexées
Les sociétés prises de cesser leurs activités sont :
Global Trade Corporation S.A.S., CACESPIC-IF Togo Sari, Prosperity Investment Corporation (PIC) S.A, la Société de Négoce et de Courtage en Banque (SNCB), Leader Bureau Chymall-Sairui Groupe Togo, Alliance in Motion Global, Chy Century Heng Hue, QNET, J-Global Capital International S.A.U, TIENS, TIMEX TRADING, Aladin Groupe, Petronpay Togo, Black empire, High Life International, Global Building Investment and Trade (GLOBIT), Global Investment Trading (LIYEPLIMAL).
Le communique révèle par ailleurs que des lettres de mise en demeure ont été adressées aux structures illicites susvisées leur demandant de cesser dès réception des courriers, toute activité financière et monétaire.
La décision de cessation d’activités prise à l’encontre de ces sociétés énonce qu’il est interdit « à toute entreprise ou personne, autre qu'une structure ou un intervenant agréé, d'utiliser une dénomination, une raison sociale, une publicité ou d'une façon générale des expressions faisant croire qu'elle est agréée en tant que structure de gestion du marché ou intervenant commercial ».
Soulignons qu’au Togo, des sociétés de placement qui exerçaient jusqu’avant la décision ministérielle de cessation d’activités proposaient à leurs clients des gains pouvant aller jusqu’à 300% du capital souscrit. Pour prospérer, elles se déguisent parfois et proposent des services de trading, de E-commerce ou encore de financement pour les jeunes. Ces derniers temps, il se murmure que de nombreuses personnes n’arrivent plus à entrer en possession de leurs retours sur investissement.
Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana
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