L’armée camerounaise annonce avoir tué au moins 3 jihadistes. Les jihadistes ont pris pour cible un camp militaire du Bataillon d’intervention rapide (Bir), une unité d’élite de l’armée camerounaise. 1 militaire camerounais a malheureusement perdu la vie lors de l’attaque.

L’Etat-major camerounais parle d’un « violent accrochage », cela s’est passé vers 19 heures locales (18 GMT), dans la soirée du 27 au 28 mars 2021 à Dabanga, arrondissement du Logone-Birni, département du Logone-et-Chari, région de l’Extrême-nord.

La localité de Dabanga, frontalière au Nigeria, située sur l’axe numéro 1, Waza-Kousseri, a fait l’objet d’une attaque de Jihadistes armés venus à bord de Pick up et de motos.

« Les jihadistes ont pris pour cible le camp militaire du Bir et des habitations des riverains aux alentours », affirme une source sécuritaire.

L’arrivée des jihadistes a mis la population en débandade. 

« La réaction du Bir et des éléments de la Force multinationale mixte (FMM), a mis les assaillants en déroute. Mis en difficulté, ils ont opéré un repli », ajoute l’officier militaire camerounais sous couvert d’anonymat, joint dimanche soir.

Outre la mort d’un militaire l’armée déplore deux blessés graves dans ses rangs.

Trois civils piégés par les coups de feu ont perdu la vie. 

Le bilan provisoire de l’attaque évoque la mort de trois combattants de Boko Haram et de nombreux blessés dans les rangs de la secte dont les corps ont été emportés par leurs camarades en fuite.

En dehors de ces morts, l’armée dit avoir récupéré 5 véhicules dont 4 Pick up de marque Hilux.

Au cours de l’attaque plusieurs commerces et 1 camion ont été incendiés.  

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun. 

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